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Police-Justice

Tarnac : des éléments prouvent la falsification policière

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Les avocats du groupe de Tarnac ont fait état mercredi de nouveaux éléments prouvant, selon eux, que les policiers ont falsifié certains éléments de leur enquête, en particulier la filature de Julien Coupat à proximité de la voie TGV sabotée en novembre 2008.

Selon Me Jérémie Assous, l'analyse du trafic téléphonique sur l'antenne installée au pied du lieu du sabotage à Dhuisy, en Seine-et-Marne, montre qu'il n'y avait pas de policier à cet endroit à 4 heures du matin dans la nuit du 7 au 8 novembre, contrairement à ce que les enquêteurs affirment.

Quand un policier de la sous direction antiterroriste (Sdat) "affirme qu'il a vu le véhicule de Julien Coupat, c'est impossible", selon l'avocat qui s'appuie sur un CD du trafic téléphonique de SFR versé au dossier. "C'est la preuve que la version policière ne correspond pas à la réalité. C'est un élément de plus qui démontre que la version policière est totalement imaginaire et a été fabriquée", a dit Me Assous lors d'une conférence de presse à l'Assemblée aux côtés de plusieurs parlementaires de gauche.