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Police-Justice

Soupçonné de fabriquer des explosifs, un Isérois mis en examen

Le fonctionnaire de 26 ans a été mis en examen et placé en détention provisoire pour fabrication d'explosifs (photo d'illustration).

Le fonctionnaire de 26 ans a été mis en examen et placé en détention provisoire pour fabrication d'explosifs (photo d'illustration). - -

L'homme de 26 ans a été mis en examen et incarcéré mardi soir. Des éléments d'un laboratoire à explosif ont été retrouvés chez lui.

Fabricant d'explosifs à ses heures perdues: c'est ce que la justice reproche à un fonctionnaire isérois de 26 ans. Mardi soir, le jeune homme a été mis en examen et placé en détention provisoire après la découverte de produits chimiques susceptibles d'entrer dans la composition d'une bombe à son domicile.

Mardi en début d'après-midi, le parquet avait ouvert une information judiciaire "pour fabrication de produits explosifs et fabrication d'éléments entrant dans la composition de produits explosifs", selon les mots du procureur de la République Jean-Yves Coquillat. Un délit passible de cinq ans de prison.

Livraison de produits chimiques au bureau

Né en août 1986 et fonctionnaire à la trésorerie du Bourg-d'Oisansn dans l'Isère, l'homme a été interpellé samedi à Saint-Priest dans le cadre d'une enquête initialement menée par le parquet antiterroriste de Paris.

"Il tenait des propos sur les femmes qui ont choqué ses collègues féminines, apprenait l'arabe au bureau et se faisait livrer des produits chimiques sur son lieu de travail", a expliqué Jean-Yves Coquillat.

"Passion des pétards"

Ses collègues de travail ont alors cru qu'il s'était plongé dans l'islam radical, mais cela n'a pas été avéré par la suite de l'enquête. La police a découvert chez lui des éléments d'un possible laboratoire à explosifs, des livres sur les explosifs et de la littérature militaire, mais aucune documentation idéologique.

Durant sa garde à vue à Lyon, l'homme s'est dit athée et a indiqué que la fabrication d'explosifs était "un jeu" et qu'il avait "la passion de fabriquer des pétards", a également indiqué le procureur.