BFMTV
Police-Justice

Rixe à Mantes-la-Ville: 16 mineurs mis en examen

Des officiers de police - Image d'illustration

Des officiers de police - Image d'illustration - AFP

Neuf mineurs ont été mis en liberté surveillée préjudicielle. Deux majeurs ont également été convoqués devant un juge.

Seize mineurs ont été mis en examen et deux majeurs seront bientôt convoqués devant la justice pour avoir participé dimanche à une rixe entre bandes rivales à Mantes-la-Ville (Yvelines), a annoncé ce mercredi le parquet de Versailles.

Parmi les mineurs mis en examen, neuf ont été mis en liberté surveillée préjudicielle (sous surveillance d'un éducateur qui en réfère au tribunal), un a été incarcéré en raison de la révocation d'une mesure de sursis mise à l'épreuve et les autres ont été laissés libres, selon la même source. Les deux majeurs, placés sous contrôle judiciaire, ont été convoqués ultérieurement devant le tribunal correctionnel.

La bagarre entre bandes de deux quartiers voisins, les Merisiers et le Domaine de la Vallée, avait démarré dimanche vers 19h30 au Domaine de la Vallée, à coups de bâtons, de barres de fer et de clubs de golf pour certains des protagonistes. Aucun blessé n'a été recensé. Mineurs et majeurs sont poursuivis pour "participation à un groupement formé en vue de la préparation de violences contre les personnes ou de destructions ou dégradations de biens, transport d'armes de catégorie D en réunion et violences sans ITT en réunion", a précisé le parquet.

26 jeunes placés en garde à vue

Lundi soir, 26 jeunes gens au total, âgés de 16 à 27 ans, avaient été placés en garde à vue. Huit d'entre eux avaient été relâchés après un rappel à la loi, selon une source policière. Des battes, marteaux brise-glace, câbles électriques, couteaux et un katana (sabre japonais) avaient été retrouvés sur des suspects. L'enquête a été confiée au commissariat de Mantes-la-Jolie.

Tous les interpellés habitent les Merisiers, avait précisé lundi la source policière, mettant la rixe sur le compte d'un "contentieux" entre les deux quartiers qui remonte à "plus de 10 ans". Le trafic de stupéfiants est "un des éléments saillants" de cette "rivalité", selon cette source, mais aucun "élément déclencheur" de la bagarre de dimanche n'a été identifié à ce stade, selon elle. 

P.L avec AFP