Rennes: le pronostic vital de l'enfant de cinq ans blessé par balles n'est plus engagé

Dans un communiqué, le procureur de la République de Rennes a toutefois précisé que l'enfant "présentera vraisemblablement" des "séquelles neurologiques". Une "infirmité permanente est envisagée par le médecin légiste".

Le pronostic vital de l’enfant de cinq ans grièvement blessé par balles le samedi 26 octobre dernier près de Rennes n’est plus engagé, a annoncé le procureur de la République de Rennes, ce jeudi 7 novembre.

"Sa sédation a été très progressivement réduite. Il a pu être extubé", a indiqué Frédéric Teillet dans un communiqué de presse. L’enfant "présentera toutefois très vraisemblablement des séquelles neurologiques et une infirmité permanente est envisagée par le médecin légiste".

Touché deux fois à la tête

Le samedi 26 octobre au soir, un père et son fils de cinq ans ont été la cible de tirs alors qu’ils se trouvaient dans leur véhicule. Le petit garçon, touché deux fois à la tête, avait été évacué en urgence absolue vers l’hôpital de Rennes. Son pronostic vital a longtemps été engagé malgré plusieurs interventions chirurgicales.

La juridiction interrégionale spécialisée de Rennes a ouvert, "au terme du délai de flagrance", une information judiciaire pour "tentative d’assassinat et association de malfaiteurs en vue de commettre un crime, à Rennes, Pacé et Vézin-le-Coquet", a annoncé le procureur de la République de Rennes.

"Celle-ci vise à poursuivre les investigations nécessaires et interpeller les occupants du véhicule ayant pris en chasse celui de la victime et duquel les coups de feu ont été tirés, ainsi que leurs complices et coauteurs."

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16:21

Le soir des faits, le père du petit garçon, se sachant recherché par un groupe d’hommes, avait quitté le quartier de Maurepas à Rennes, "un haut lieu du trafic de stupéfiants" selon le renseignement territorial, pour regagner le domicile de la mère de l’enfant pour l’y mettre en sécurité.

Sur la route, une voiture avait suivi le véhicule du père de famille à bord duquel se trouvait l’enfant. Les occupants de la voiture avaient alors ouvert le feu au niveau du rond-point du Ponant à Pacé.

L'enquête a été confiée aux services spécialisés de la police et de la gendarmerie.

C.L.