Reims: un mineur mis en examen pour "tentative de meurtre"

Le mineur, âgé de 17 ans, avait été agressé à coups de marteau dans le tramway de Reims. En représailles, un autre mineur a été blessé de deux coups de couteau. Les violences semblent avoir été motivées par une "rivalité entre quartiers rémois".

Un mineur a été mis en examen pour "tentative de meurtre" après une agression au marteau à Reims suivie de représailles, et cinq autres ont été renvoyés devant le tribunal pour enfants après ces violences liées à des "rivalités entre quartiers", ont indiqué vendredi 29 novembre le parquet et la préfecture.

Le 21 novembre à 18 heures, "un jeune homme âgé de 17 ans a été violemment agressé" dans le tramway à Reims "à coups de marteau", ont indiqué le parquet de Reims et la préfecture de la Marne dans un communiqué commun. Il a été "grièvement blessé au crâne et à la mâchoire" et une "infirmité permanente est envisagée", ont-ils ajouté.

Le lendemain, "manifestement en représailles à l'agression du tram", quatre mineurs de 16 à 17 ans, "voyant qu'un groupe de quatre jeunes du quartier rival" les attendaient devant le lycée, "se sont fait prendre en charge par un VTC".

"Rivalité entre quartiers"

Avant que le véhicule ne puisse démarrer, un des agresseurs a "blessé grièvement de deux coups de couteau" un passager âgé de 17 ans, mettant ses jours en danger, ont relaté ces deux sources. Les auteurs présumés des deux faits ont été interpellés le 27 et 28 novembre.

L'enquête a établi "que la victime du coup de couteau est l'auteur des violences à coups de marteau dans le tram", ont indiqué le parquet et la préfecture.

Le mobile de ces actes "paraît être avant tout la rivalité entre quartiers rémois, aggravée par l'utilisation intensive des réseaux sociaux démultipliant la violence et le ressentiment entre jeunes".

L'auteur présumé des violences dans le tramway a été présenté à un juge d'instruction "pour tentative de meurtre" et incarcéré.

Cinq mineurs âgés de 16 à 17 ans ont été déférés devant le parquet vendredi pour des faits "de violences aggravées" et renvoyés devant le tribunal pour enfant.

F.R. avec AFP