Règlement de comptes près des Champs-Elysées: une figure du grand banditisme tuée par balles

L'une des cibles, connue pour ses braquages, est morte après la fusillade qui a éclaté dimanche matin. La piste privilégiée est celle du règlement de comptes.

L'ex-braqueur blessé dans une fusillade dimanche au matin est mort. Un autre homme a été grièvement blessé lors de cette fusillade qui a eu lieu dans le quartier des Champs-Elysées. Pour l'instant, les enquêteurs privilégient la piste du règlement de comptes. 

Connue pour de multiples braquages, la victime décédée a été touchée par plusieurs balles alors qu'elle se trouvait dans sa voiture en compagnie d'un autre homme. Ce dernier est lui aussi très grièvement blessé et se trouve toujours à l'hôpital entre la vie et la mort. 

Les deux agresseurs circulaient en deux-roues

La fusillade a éclaté vers 6 heures du matin ce dimanche, avenue Georges V, près des Champs-Elysées. © Document BFM Paris

Aux alentours de 6 heures du matin, avenue Georges-V, dans le quartier huppé des Champs-Elysées, les deux hommes au volant d'une voiture de marque Smart ont été pris pour cible par leurs deux agresseurs circulant sur un deux-roues, a affirmé la préfecture de police de Paris, confirmant une information du Parisien.

Des détonations en rafale ont été entendues par des témoins auditionnés par la police. Plusieurs impacts de balles ont été relevés sur la carrosserie.

Une figure bien connue du banditisme

Âgé d'une quarantaine d'années, la victime décédée a été soupçonnée par la police d'une série de vols à main armée et de braquages de fourgons blindés dans les années 1990 et 2000. Après plusieurs années de cavale, cette figure du grand banditisme avait été arrêtée par la police en 2004. En 2012, il avait été acquitté par la cour d'assises de Paris de l'attaque d'un fourgon blindé de la Brink's commis en mai 2002 en Seine-et-Marne.

Sans jamais avoir pu l'établir avec certitude, il a également été suspecté par la police d'avoir été l'organisateur principal de la spectaculaire évasion de la prison de Fresnes d'Antonio Ferrara, le 12 mars 2003.

C.R., A.L. avec Raphaël Maillochon avec AFP