Publication contestée d'un portrait-robot: délibéré prorogé au 16 janvier

La cour d'appel de Paris a prorogé jeudi au 16 janvier son délibéré dans l'affaire de la publication par Le Parisien du portrait-robot du suspect d'une affaire de viols pour laquelle une amende de 3.000 euros a été requise contre un journaliste.
En première instance, le tribunal correctionnel de Paris avait condamné à 8.000 euros d'amende le reporter, Stéphane Sellami, accusé de "recel de violation du secret professionnel". Il avait aussitôt fait appel.
Le 31 octobre, l'avocat général avait requis une amende minorée à 3.000 euros à l'encontre du journaliste et la cour avait mis son arrêt en délibéré au 9 janvier.
En janvier 2012, Le Parisien avait diffusé le portrait-robot d'un homme soupçonné de trois viols fin 2011 en région parisienne. Retrouvé dans une prison belge, le suspect sera finalement extradé vers la France, mis en examen et écroué en juillet pour viols et tentatives d'homicide.
Estimant que la diffusion avant l'arrestation d'un portrait-robot, périmé eu égard à l'avancée de l'enquête, avait nui aux investigations, le commissaire chargé du dossier avait porté plainte contre le journaliste du Parisien. Deux des victimes du violeurs se sont portées partie civile expliquant avoir été choquées par cette publication.