BFMTV
Police-Justice

Paris: un enfant de 5 ans mortellement percuté sur les Champs-Elysées

Un enfant est mort sur les Champs-Elysées, percutée par un engin de chantier.

Un enfant est mort sur les Champs-Elysées, percutée par un engin de chantier. - BFM Paris

Un enfant de 3 ans est mort dans un accident de la route ce vendredi sur les Champs-Elysées.

Un accident mortel est survenu ce vendredi matin sur les Champs-Elysées. Vers 11h30, au niveau 49 de l'avenue une mère et son enfant ont été renversés par un engin de chantier. L'enfant, un garçon de 3 ans (et non un enfant de 5 ans comme indiqué précédemment), a été tué par le choc, sa mère a été transportée en urgence absolue par les sapeurs-pompiers. Six témoins visuels ont assisté au drame. Choqués, trois d'entre eux ont été conduits à l'hôpital Hôtel-Dieu. 

La mère de famille âgée de 33 ans souffre d'un traumatisme crânien et de douleurs à l'épaule. Son pronostic vital était toujours engagé ce vendredi soir. Présente sur les lieux, la grand-mère de la victime, choquée, a été transportée par les pompiers à l'hôpital Beaujon.

Le conducteur de l'engin a quand à lui expliqué aux policiers qu'il se rendait à Cours la Reine pour sa pause déjeuner. C'est ici que sont stationnés les engins de chantier. Les contrôles de dépistage d'alcoolémie et de stupéfiants se sont révélés négatifs. Le conducteur a été transporté sous le régime de la garde à vue à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière pour une prise de sang. 

Anne Hidalgo exprime sa tristesse

La maire de Paris, qui s'est rendue près des lieux de l'accident en début d'après-midi a fait part de sa tristesse.

"C'est un drame lorsque des piétons se font renverser. Je suis très triste. Ca doit nous pousser encore plus à travailler sur la sécurité routière", a déclaré Anne Hidalgo sur BFM Paris.

Assurant la famille des victimes et les témoins de la scène de sa "compassion" et de son "affection", la maire de Paris a promis d'être là "pour rechercher la vérité dans ce qui s'est passé. Les circonstances de ce drame restent encore à éclaircir. 
C. B avec Raphaël Maillochon