Paris : enquête après des accusations de violences policières

La police des polices parisienne (IGS) mène une enquête pour déterminer si un homme de 28 ans a ou non été victime de violences policières sur les Champs-Elysées comme il l'assure.

Dans la nuit du 8 au 9 décembre, Walid Boumediene, résidant à Gennevilliers dans les Hauts-de-Seine, rentre avec son amie et un autre couple dans une voiture qui, selon une source policière, roule "bizarrement" et à une vitesse excessive à proximité des Champs-Elysées.

Constatant que le permis du conducteur a été annulé, faute de points, les agents l'emmènent au commissariat, tandis qu'une deuxième équipe de policiers arrive sur place.

Selon l'avocat du jeune homme, Me Romain Boulet, le ton monte entre Walid Boumediene et l'un des policiers qui l'aurait alors gazé sans raison, puis frappé à terre "au visage et au flanc", avant de le laisser inconscient et de quitter les lieux.

Arrivés sur place, d'autres policiers auraient conseillé à Walid Boumediene de saisir l'IGS, a expliqué l'avocat, évoquant un certificat médical faisant état d'un "traumatisme crânien", de "douleurs costales" et une incapacité totale de travail (ITT) de quatre jours. Le lendemain, il a été hospitalisé pour, selon l'avocat, des brûlures au visage dues au gaz lacrymogène.

Selon une source judiciaire, le premier certificat mentionne des oedèmes mais pas de fractures ou d'hématomes. Cette source a évoqué la possibilité d'une allergie à la bombe lacrymogène.