Nouvelles perquisitions dans l'Essonne

Une petite voiturette sans permis a été saisie sur place par les enquêteurs. Le jardin et la maison ont été fouillés avec des détecteurs de métaux pour tenter de retrouver l'arme qui a servi aux quatres meurtres et qui reste toujours introuvable. Les perquisitions ont eu lieu en présence du suspect de 33 ans.
Dans cette enquête hors normes mobilisant des centaines de policiers, le SRPJ de Versailles, travaillant sur commission rogatoire de deux juges d'instruction d'Evry, tente d'identifier le ou les auteurs de quatre homicides, sans lien apparent mais commis avec le même pistolet semi-automatique de calibre 7,65 mm, dans un rayon de dix km dans l'Essonne, en novembre 2011, février, mars et avril 2012.
Le premier des deux gardés à vue est un homme d'une trentaine d'années "connu pour des violences" et "psychologiquement très fragile", selon des sources proches de l'enquête. Il a été arrêté "grâce au signalement de la moto" qui aurait servi lors de certains homicides.
Cet homme a été interpellé entre le domicile de sa mère à Ris-Orangis (Essonne) et le petit immeuble qu'il habite dans la commune mitoyenne de Draveil.
"Je le voyais parfois en vélo, dans sa voiturette sans permis, mais jamais en moto", a témoigné auprès de l'AFP Mamadou Diakité, le gardien de l'immeuble. "On m'avait dit de me méfier de lui car il aurait des armes, mais je ne l'ai jamais vu avec une arme", a encore dit le gardien.
Un deuxième homme a été appréhendé samedi à Paris, mais aurait été victime, selon Le Parisien, d'une usurpation d'identité.
La police a également mis la main dans un box à Viry-Chatillon (Essonne) sur une moto Suzuki modèle GSX-R bleue et blanche ressemblant en tous points au descriptif très précis de celle qu'elle recherchait dans le cadre d'un appel à témoins. Un casque et un blouson correspondant à des descriptions de témoins ont également été retrouvés dans le box, ainsi qu'un "holster" (étui d'arme) vide.