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Police-Justice

Notre-Dame-des-Landes: le tribunal autorise l'expulsion de certains opposants

Les cabanes de la Chateigne, sur le site du futur aéroport, le 17 novembre dernier.

Les cabanes de la Chateigne, sur le site du futur aéroport, le 17 novembre dernier. - -

Le tribunal de Saint-Nazaire a autorisé mardi l'expulsion d'opposants qui occupent le site du futur aéroport de Notre-Dame-des-Landes près de Nantes.

La bataille entre opposants à l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes et autorités continue. Mardi, le tribunal de Saint-Nazaire a autorisé l'expulsion d'opposants qui occupent un ensemble de cabanes construites sur le site du futur aéroport, près de Nantes.

Mais compte tenu du fait que le rapport de la commission de dialogue sur cet aéroport - dont les travaux ont permis une trêve des interventions des forces de l'ordre depuis quatre mois - doit être rendu début avril, la probabilité de leur expulsion immédiate mardi était très mince.

Ces cabanes - une dizaine bâties dans deux clairières - se trouvent au centre de la zone d'occupation des opposants, et forment un hameau baptisé "La Chateigne" par les opposants.

Un lieu symbolique de la lutte anti-aéroport

Pour empêcher la destruction des cabanes, autorisée par la justice le 11 décembre 2012, plusieurs opposants s'en étaient nominalement déclarés occupants, obligeant Aéroport du Grand-Ouest (Vinci) à entamer une nouvelle procédure, plus longue, d'expulsion.

Les constructions de "La Chateigne", édifiées le 17 novembre lors d'une manifestation géante ayant rassemblé de 13.000 à 40.000 personnes, sont devenues un lieu symbolique de cette lutte. Elles accueillent depuis des collectifs "anti nddl" venus de toute la France qui s'y relaient chaque semaine.

L'avocat des opposants Me Pierre-Henri Marterêt a espéré mardi que la décision du tribunal ne soit pas exécutée tant que le rapport de la commission de dialogue ne serait pas rendu.


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A.K. avec AFP