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Police-Justice

Nordahl Lelandais emmené sur les lieux de découverte des ossements d'Arthur Noyer

Nordahl Lelandais emmené sur les lieux de découverte des ossements d'Arthur Noyer - Photo d'illustration

Nordahl Lelandais emmené sur les lieux de découverte des ossements d'Arthur Noyer - Photo d'illustration - JEAN-PIERRE CLATOT / AFP

Celui qui a avoué avoir tué la petite Maëlys est également suspecté d'être à l'origine du meurtre du caporal Arthur Noyer. Emmené sur le lieu de la découverte du crâne du militaire, Nordahl Lelandais a avoué l'avoir tué.

Mis en examen pour le meurtre de la petite Maëlys, Nordahl Lelandais était de nouveau entendu, ce jeudi, dans le cadre de l'affaire Arthur Noyer, ce jeune caporal disparu en avril à Chambéry et dont des fragments de crâne avaient été découverts en septembre dernier.

Et l'audition s'est accélérée dans l'après-midi alors que les juges d'instruction ont décidé d'emmener celui qui est également mis en examen pour le meurtre d'Arthur Noyer au col de Marocaz à Cruet (Savoie), secteur dans lequel avaient été découverts les ossements. Il a avoué avoir tué le militaire. 

L'ancien maître-chien dans l'armée, âgé de 35 ans, déjà mis en examen pour le meurtre de la petite Maëlys en Isère, avait été extrait dans la matinée de l'unité hospitalière spécialement aménagée (UHSA) de la prison de Lyon-Corbas, au sein de l'hôpital psychiatrique du Vinatier à Bron où il est détenu.

Aucune déclaration du parquet

Lors de sa première audition en février, Nordahl Lelandais avait reconnu avoir pris Arthur Noyer en stop le soir de sa disparition. Mais il a toujours nié être à l'origine de sa mort. Ce jeudi, il a été emmené dans la zone où le crâne d'Arthur Noyer a été découvert.

Les raisons de son transport restent pour le moment inconnues, le parquet de Chambéry n'ayant fait aucun déclaration, y compris sur d'éventuelles prises de parole du suspect.

Arrivé à la mi-journée au palais de justice de Chambéry, Nordahl Lelandais en est ressorti environ trois heures plus tard quand vers 15 heures, un convoi s'est mis en route. La juge d'instruction et des enquêteurs ont pris place dans des fourgons de la gendarmerie, ainsi que le suspect et son avocat, Me Alain Jakubowicz, qui n'a pas souhaité s'exprimer.

P.L