Mobilisation du 2 octobre: un dispositif "très conséquent" prévu, près de 5.000 policiers déployés à Paris et son agglomération

À la veille de la manifestation syndicale du jeudi 2 octobre, le préfet de police de Paris Laurent Nuñez annonce, ce mercredi 1er octobre du TF1, la mise en place d'un dispositif de sécurité "très conséquent avec plusieurs milliers" de policiers et gendarmes déployés sur tout le territoire, dont environ 5.000 agents présents à Paris et son agglomération, même si la journée de mobilisation s'annonce moins suivie que celle du 18 septembre.
Pour cette journée de mobilisation, le préfet de police dit redouter la présence de "casseurs". "Il y a probablement des individus qui essayeront de faire dégénérer la manifestation", comme à chaque fois, en se constituant en black bloc", indique Laurent Nuñez, évoquant la présence de "quelques centaines d'individus".
"Je (les) distingue très clairement du reste du cortège et des organisation syndicales avec qui la manifestation se passe très bien", ajoute le préfet de police de Paris.
Après le mouvement "Bloquons tout" qui avait eu lieu le 10 octobre et la manifestation le 18 septembre, plusieurs syndicats de la fonction publique - dont la CGT, le FO, la CFDT, l'Unsa, la FSU -, ont appelé les Français à une nouvelle mobilisation ce jeudi 2 octobre.
"Il est plus prudent de se protéger"
Pour cette nouvelle journée de manifestation, le cortège parisien s'élancera à 14 heures, place d'Italie (13e arrondissement) avant de terminer son parcours en fin d’après-midi place Vauban (7e arrondissement).
En réponse à l'inquiétude des commerçants, présents sur l'itinéraire des manifestants, Laurent Nuñez assure que les policiers et gendarmes "répondront présent". "Les forces de l'ordre interviendront pour disperser ces groupes à risque et permettre au cortège de se dérouler dans le plus grand calme", affirme le préfet de police de Paris.
Afin de prévenir toute dégradation, il conseille cependant aux commerçants de prendre leurs précautions en se barricadant et indique qu'un e-mail de la préfecture de police de Paris avec plusieurs recommandations leur sera bientôt envoyé. "À partir du moment où il y a des groupes à risque, il est plus prudent de se protéger", commente Laurent Nuñez. Ce dernier a par ailleurs indiqué avoir signé un nouvel arrêté autorisant l'usage de drone par les forces de l'ordre pour surveiller la manifestation.
Il y a deux semaines, la manifestation du 18 septembre avait réuni plus de 500.000 manifestants à travers la France, selon le ministère de l'Intérieur, "plus d'un million de personnes", selon la CGT.