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Police-Justice

Meuse: fin de la prise d'otage à la prison de Montmédy

Vue du centre de détention de Montmédy, dans la Meuse, ici en octobre 2011.

Vue du centre de détention de Montmédy, dans la Meuse, ici en octobre 2011. - Crédits photo : nom de l'auteur / SOURCE

Six détenus ont pris vendredi un moniteur sportif en otage dans le gymnase du centre de détention de Montmédy, en Meuse, avant de le relâcher au bout de huit heures, sans violence.

Dès vendredi matin, un moniteur sportif avait été pris en otage par six détenus au centre de détention de Montmédy, dans la Meuse. La prise d'otage qui a duré une huitaine d'heures, avait débuté peu après 10 heures et s'est terminée sans violence vers 18 heures, a indiqué la préfecture de la Meuse. "Le moniteur de sport, surveillant depuis 2005, n'a subi aucune violence physique", a aussi précisé l'administration pénitentiaire dans un communiqué.

Une unité d'élite de l'administration pénitentiaire (ERIS) avait été dépêchée sur place vers midi, et une négociation s'était engagée.

"A priori" pas armés

La prise d'otage s'est produite dans le gymnase de la prison, avait indiqué L'Est républicain. Les détenus ont baricadé toutes les issues du gymnase avec ce qu'il avait à l'intérieur de ce dernier: du matériel de sport, et notamment des tables de ping-pong.

Le procureur de Verdun, Camille Miansoni, a précisé que les preneurs d'otage n'étaient "a priori" pas armés. Leurs revendications étaient "assez simples": "certains souhaitaient un trasfert vers d'autres établissements pénitentiaires."

Probablement les auteurs de vidéos illégales

Selon L'Est républicain, plusieurs preneurs d'otages faisaient partie des détenus de la prison qui avaient tourné des vidéos au nez et à la barbe des surveillants.

Fin 2013, un "Harlem Shake" illégalement tourné avec des téléphones portables avait été diffusé sur les réseaux sociaux. Depuis, de nouvelles vidéos tournées à Montmédy ont été publiées sur Internet. Leurs auteurs, identifiés, ont été placés en quartier fermé en début de semaine.

M. T. avec AFP