Meurtres d'homosexuels: le parquet requiert un non-lieu

Le parquet du tribunal de Montbéliard (Doubs) a requis un non-lieu pour un septuagénaire mulhousien qui avait été mis en cause dans plusieurs meurtres d'homosexuels dans l'est de la France.

Faute d'éléments à charge, le parquet du tribunal de Montbéliard dans le Doubs a requis un non-lieu pour un septuagénaire mulhousien. Il avait été mis en cause dans plusieurs meurtres d'homosexuels dans l'est de la France.

"L'instruction n'a pas permis de mettre en évidence d'éléments à la charge de Nicolas Panard, qui avait été initialement mis en examen pour cinq des six meurtres dont est saisi le juge d'instruction", a dit lundi la procureure à Montbéliard Thérèse Brunisso, qui a rendu son réquisitoire définitif le 4 juin.

Nicolas Panard a toujours farouchement nié les faits

"L'instruction n'a pas non-plus confirmé l'existence d'un lien entre ces six meurtres" d'homosexuels et celui d'une prostituée commis entre 1980 et 2002, a-t-elle précisé.

Le juge d'instruction devra à son tour rendre ses conclusions, conformes ou non à celles du parquet.

Nicolas Panard a toujours farouchement nié les faits pour lesquels il était mis en cause.

Fin novembre 2007, cet ancien artiste transformiste domicilié à Mulhouse avait été mis en examen à Montbéliard et placé sous contrôle judiciaire à la même période pour cinq meurtres, quatre en Alsace et un en Franche-Comté.

En mai 2008, il avait bénéficié de la mainlevée de son contrôle judiciaire. Le statut de témoin assisté lui avait été octroyé en juillet 2008.