Menaces sur les établissements pénitentiaires: un homme brièvement placé en garde à vue

Un véhicule incendié devant la prison de Tarascon dans lanuit de mardi à mercredi 16 avril 2025. - BFMTV
Dans le sillage des attaques ciblant diverses prisons en France depuis dimanche 13 avril, un individu a été interpellé en Essonne mardi soir, a appris BFMTV du parquet, confirmant une information du Parisien. Son placement en garde à vue a depuis été levé.
Cette personne, un détenu en semi-liberté, avait été interpellé dans le cadre d'une enquête ouverte au parquet d'Evry. Il est soupçonné d'avoir relayé des messages sur Telegram en incitant à commettre des dégradations.
Alors que l'enquête se poursuit, cet homme pourra être à nouveau convoqué plus tard en fonction des résultats des investigations, selon nos informations.
Cette interpellation n’intervient cependant pas dans le cadre de la procédure pilotée par le parquet national anti-terroriste.
Des inscriptions DDPF
Depuis dimanche, plusieurs établissements pénitentiaires ont été les cibles de diverses attaques. Des véhicules ont été incendiés sur le parking de certaines prisons, comme à Valence (Drôme) ou encore à Agen (Lot-et-Garonne). Ailleurs, ce sont des tirs à l'arme automatique ou à la kalachnikovs qui ont visé les portes d'établissements pénitentiaires comme à Toulon (Var).
De nouveaux faits ont été commis dans la nuit de mardi à mercredi, cette fois sur le parking du centre pénitentiaire de Tarascon (Bouches-du-Rhône) ou encore devant le domicile d'un agent pénitentiaire du centre d'Aix-Luynes. Le PNAT s'est saisi de ces faits, a appris BFMTV ce mercredi.
L'acronyme "DDPF", retrouvé à plusieurs reprises à proximité des véhicules incendiés et des impacts de tirs sur les portes des prisons depuis dimanche 13 avril, pourrait signifier "Défense des Prisonniers français". Ce sigle est aussi le nom d'un groupe qui a publié sur le réseau Telegram des images des dégradations.