Martinique: deux morts et six blessés dans une fusillade

Les gendarmes font des relevés sur les lieux d'une fusillade qui a fait deux morts dans la nuit de dimanche à lundi. - -
Deux jeunes hommes d'une vingtaine d'années sont morts et six personnes ont été blessées lors d'une fusillade, dans la nuit de dimanche à lundi, à la sortie d'un restaurant en Martinique, a-t-on appris auprès des gendarmes, qui avaient évoqué dans un premier temps trois décès.
"C'est une bagarre qui a dégénéré entre deux bandes rivales", a déclaré le capitaine Noviant, commandant en second de la compagnie du sud du Marin.
La fusillade s'est produite à 1h40 au restaurant "Le Touloulou", situé sur la plage et jouxtant la plage du Club Méditerranée, à la Pointe du Marin, sur la commune de Sainte-Anne.
Le gérant du bar a indiqué à BFMTV qu'il avait d'abord cru à des "pétards", avant de comprendre qu'il s'agissait réellement d'une fusillade. Pour lui, les auteurs de ces violences ne sont rien d'autre que des "criminels", venus pour tuer.
Alertés pour une bagarre, les secours ont pris en charge à leur arrivée une première victime, défavorablement connue des autorités. Blessé par balles, le jeune homme décèdera quelques minutes après, durant son transfert vers le Centre hospitalier universitaire de Fort-de-France.
Les violences se poursuivent après l'arrivée à l'hôpital
Le déchaînement de violences s'est poursuivi jusqu'aux portes du CHU où des proches des victimes, qui avaient escorté les pompiers, ont provoqué des échauffourées. Deux hommes armés, déjà connus des services de police, ont été interpellés.
Si six blessés ont été hospitalisés pour des blessures par balle, il serait question d'au moins une vingtaine de blessés en tout, qui, atteints plus légèrement, auraient quitté les lieux du drame avant l'arrivée des secours.
Toutes les victimes ont été impliquées dans la bagarre, où ont été utilisées des armes de poing au calibre en cours d'identification, selon le capitaine Noviant.
Une partie de la plage était encore interdite au public à la mi-journée, avec des cordons de sécurité, afin de laisser travailler les enquêteurs.