Marseille: un adolescent abattu et deux mineurs blessés par balles

Illustration police BFMTV. - BFMTV
Un adolescent de 14 ans a été tué par balles et deux mineurs, l'un de 14 ans, l'autre de 8 ans, ont été blessés mercredi soir dans la cité des Marronniers, dans le 14e arrondissement de Marseille.
Vers 22 heures, deux individus se sont présentés à scooter à proximité de la cité des Marronniers. Le passager du scooter est descendu du véhicule muni "d'une arme longue de type fusil d'assaut" et a tiré "en direction du point de guet situé avant l'entrée de la cité abritant la revente de stupéfiants", a précisé le parquet dans un communiqué. Les tirs ont atteint les deux adolescents de 14 ans. Présent sur place, l'enfant de 8 ans a été légèrement blessé à la tête dans des circonstances qui restent à confirmer.
8 munitions retrouvées sur place
Selon le parquet, l'un des adolescent, sans antécédent judiciaire est mort peu après son admission à l'hôpital. L'autre adolescent de 14 ans qui lui était suivi par un juge des enfants a été atteint à la jambe. Ses jours ne sont pas en danger. Sur place, 8 munitions de calibre 7,62 ont été retrouvées sur place et saisies.
Les deux personnes en scooter ont elles pris la fuite. L'enquête a été confiée à la Direction territoriale de la police judiciaire (DTPJ) de Marseille.
Déjà 11 morts depuis le début de l'année
La cité des Marronniers est l'un des quartiers les plus déshérités de la ville. L'enquête a été confiée à la police judiciaire. Plusieurs homicides par balles ont eu lieu ces derniers mois dans la deuxième ville de France, dans des cités et quartiers touchés par les trafics de drogue.
Il y a une semaine, un homme a été abattu et un autre blessé par balles lors d'une fusillade dans le quartier de la Belle-de-Mai. Onze personnes sont officiellement décédées depuis le début de l'année dans des règlements de compte, selon des chiffres de la préfecture de police de la mi-août.
En déplacement à Gardanne, près de Marseille, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a dénoncé "la terreur qui s'installe dans des quartiers dont on sait qu'ils sont la proie des trafiquants de drogue".
"Il a apparaît assez évident que la guerre des territoires que des cités peuvent se livrer pour récupérer des points de deal très rémunérateur est sans doute une des raisons de ces attaques à main armée", a-t-il ajouté.