Marseille: ils braquent un convoyeur avec une fausse ceinture d'explosifs

Les trois braqueurs, qui ont réussi à dérober 70.000 euros, ont été interpellés à leur domicile quatre heures après leur méfait. L'intégralité du butin a été récupérée.

Trois hommes soupçonnés d'avoir braqué, à Marseille, un fourgon blindé de la Brinks à l'aide d'une arme et d'une ceinture d'explosifs factices ont été arrêtés vendredi 18 novembre, a appris BFMTV.com, confirmant des informations parues dans plusieurs médias. L'intégralité du butin a pu être récupérée.

Vendredi dernier, un peu avant 7 heures du matin, deux véhicules ont coupé la route d'un dabiste circulant sur l'A55 pour l'obliger à s'arrêter. L'un des trois braqueurs est alors monté dans le fourgon banalisé menaçant l'employé avec une arme de poing avant de le forcer à reprendre la route direction la zone commerciale de Plan de Campagne, située au nord de la cité phocéenne.

Une ceinture en pâte à modeler

Arrivés sur place, les trois malfaiteurs ont placé sur l'employé de la Brinks, âgé de 26 ans, une ceinture d'explosifs avant de le contraindre à ouvrir un DAB. "Ils le préviennent que s’il n’accède pas à leur requête, la ceinture explosera", a indiqué une enquêtrice à 20 Minutes. Les braqueurs ont ainsi dérobé 70.000 euros dans le coffre du distributeur, avant de libérer le convoyeur et de prendre la fuite.

L'employé, libéré de sa ceinture, qui n'a pas été blessé dans l'opération, a rapidement pu donner l'alerte. Le parquet de Marseille a saisi la brigade de répression du banditisme. "Les enquêteurs ont pu faire un rapide rapprochement avec une équipe de malfaiteurs au profil identique", précise une source policière à BFMTV.com. 

Connus des services de police pour des vols à main armée ou des détentions d'armes, les trois braqueurs, âgés entre 25 et 30 ans, ont rapidement été identifiés et arrêtés à leur domicile. Lors des perquisitions, l'argent ainsi que l'arme et la ceinture d'explosifs, qui se sont révélées être factices, ont également été retrouvés. La ceinture était notamment composée de pâte à modeler. Les trois individus ont été mis en examen et écroués lundi soir.

Jérôme Lachasse et Justine Chevalier