Lot-et-Garonne: la fillette portée disparue retrouvée noyée

La petite fille âgée de trois ans, qui avait échappé à la surveillance de sa grand-mère dimanche en bordure d'un lac du Lot-et-Garonne, a été retrouvée noyée. Un appel à témoin avait été lancé.

Elle était sous la surveillance de sa grand-mère. Un appel à témoins a été lancé dimanche soir par le groupement de gendarmerie de Lot-et-Garonne après la disparition de Carmen, une petite fille de trois ans, au bord du lac de Lougratte, à une cinquantaine de kilomètres au nord d'Agen. Lundi, en fin d'après-midi, la fillette a été retrouvée noyée en bordure du lac. Une autopsie sera ordonnée pour confirmer l'hypothèse d'une noyade.

L'enfant passait l'après-midi avec sa famille au bord du plan d'eau ouvert à la baignade l'été. "Elles s'est rendue aux sanitaires", sur une zone aménagée, comprenant une plage, un camping et un bar, ont précisé les gendarmes. "La fillette était à ce moment-là à portée de vue de sa grand-mère, puis au bout de quelques minutes, elle a disparu de son champ visuel", selon la gendarmerie.

Important dispositif de recherches

La grand-mère a alors recherché sa petite-fille dans et aux abords des sanitaires. Des appels au micro ont été passés. En vain, vers 15 heures, elle a alerté les secours. Dimanche après-midi, environ 600 personnes se trouvaient sur cet espace de détente.

Un important dispositif de recherche avait été mis en place. Une cinquantaine de gendarmes de la brigade de recherche de Villeneuve-sur-Lot, appuyés par des hommes de Cancon et de Villeréal, ont été mobilisés. Outre le survol du lac par un hélicoptère, des plongeurs de la gendarmerie d'Arcachon ainsi qu'une équipe cynophile ont participé aux recherches.

Pas d'alerte enlèvement

Le parquet n'avait pas souhaité déclencher le plan Alerte enlèvement. "Les critères ne sont pas tout à fait réunis pour penser à un enlèvement", a indiqué une source proche de l'enquête, citant pour exemple un véhicule suspect ou un témoignage accréditant cette thèse.

Les parents de Carmen, d'origine espagnole, sont arrivés rapidement à Lougratte. C'est la mère, qui réside à Agen, qui avait la garde de l'enfant. Absente au moment de la disparition, elle a été entendue par les gendarmes, tout comme le père, qui lui habite à Narbonne.

Justine Chevalier