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Police-Justice

Lille: un patron de boîte de nuit accusé d'agressions sexuelles

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Le dirigeant du Smile club, à Lille, est accusé d'agressions sexuelles. Une cliente a porté plainte en avril. Celle-ci fait écho à de nombreux témoignages reçus par le parquet de Lille depuis 2015.

A Lille, le patron de la boîte de nuit Le Smile Club est accusé d'avoir agressé sexuellement une cliente, rapporte La Voix du Nord. Des accusations qui ont conduit à son placement en garde-à-vue en début de semaine. Le parquet de Lille affirme avoir reçu de nombreux témoignages de faits similaires depuis 2015.

C'était le 29 avril dernier, vers 3 heures du matin. Alors que cette femme de 30 ans raccompagnait ses amis à l'entrée du Smile Club, la patron, 48 ans, l'invite à prendre un verre dans la boîte de nuit. Là, il l'aurait agressée sexuellement.

Depuis, la victime présumée a porté plainte et son agresseur présumé a été déféré devant le parquet. Il a été placé sous contrôle judiciaire, avant son jugement fin mai, devant le tribunal correctionnel. Il est poursuivi pour "agressions sexuelles". Car depuis, d'autres victimes présumées se sont manifestées pour des faits entre 2015 et 2017. Le journal gratuit 20 Minutes ajoute que trois personnes se sont constituées partie civile, dont la jeune femme qui a porté plainte le 29 avril. 

Les vigiles déjà mis en cause pour des violences

Ce club que le patron dirige depuis maintenant sept ans a déjà fait l'objet d'accusations ses derniers mois.

En décembre dernier, une ingénieure parisienne de 25 ans affirmait avoir été gazée à bout portant dans l’œil par un vigile, parce qu’elle s’interposait dans une altercation entre ce videur et un client. Elle a écopé de cinq jours d'ITT et a porté plainte, rapporte La Voix du Nord. Peu après, en février, deux jeunes Lilloises de 18 ans ont porté plainte pour les mêmes faits. Quatre autres plaintes avaient été enregistrées en 2014, toujours contre cette boîte de nuit pour violence avec usage d'une arme

Interrogé en février dernier, le patron du Smile se défendait de tout problème. "Les plaintes de 2014 ont été classées. On a toujours des gens qui exagèrent, qui ont tendance à mentir quand ils se font refouler."

E. H.