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Police-Justice

Lille: deux hommes blessés à l'arme blanche dans une mosquée

Un des deux hommes a été grièvement blessé, nécessitant l'intervention des pompiers sur le lieu de l'agression. (photo d'illustration)

Un des deux hommes a été grièvement blessé, nécessitant l'intervention des pompiers sur le lieu de l'agression. (photo d'illustration) - -

Deux hommes ont été blessés à l'arme blanche, dont un grièvement, lundi soir, dans une mosquée de Lille. Selon les premiers éléments de l'enquête, il s'agirait d'un différend avec un troisième homme, qui s'est rendu à la police.

Deux hommes ont été blessés à l'arme blanche dans les locaux d'une mosquée du quartier lillois de Moulins, rapporte la Voix du Nord, ce mardi. Les faits se sont déroulés peu avant 22 heures, lundi soir, dans un bureau de la mosquée. Un troisième homme âgé de 45 ans, ancien responsable de cette mosquée, en colère contre son éviction, est entré dans l'enceinte du lieu de culte et a porté plusieurs coups de couteau à deux personnes, l'actuel responsable de la mosquée et son adjoint.

Conflit interne à la mosquée

L'adjoint a été gravement touché et transporté d'urgence au CHR de Lille, son pronostic vital est engagé. Le responsable de la mosquée a également été blessé, mais son pronostic vital n'est pas engagé, selon une source policière. "Deux personnes ont été blessées au couteau de cuisine. La première s'est rendue par ses propres moyens aux urgences, la seconde victime, âgée de 40 ans, grièvement blessée, a été prise en charge par le SAMU", ont indiqué de leur côté les secours.

Après cette agression, l'auteur présumé des coups de couteau a regagné son domicile à Faches-Thumesnil (Nord), dans la banlieue de la métropole lilloise, où il a été interpellé. Il a remis spontanément son arme aux fonctionnaires de police.

Selon les premiers éléments de la garde à vue, "il n'y a pas du tout de motivation religieuse, c'est un conflit interne à la mosquée", a indiqué une autre source policière. "L'auteur a été évincé du poste de gestion des deniers et a été remplacé par un autre. Il le prenait très mal, c'est essentiellement ça le mobile de la colère du mis en cause", a indiqué cette source. La brigade criminelle de la sûreté urbaine de Lille a été chargée de l'enquête.

A.S. avec AFP