Le père retrouvé pendu dans l'affaire des disparues

LE PÈRE DES DISPARUES DE PERPIGNAN RETROUVÉ PENDU - -
TOULOUSE (Reuters) - Francisco Benitez, le père d'Allison et l'époux de Marie-Josée, deux femmes disparues depuis le 14 juillet, a été retrouvé pendu lundi matin dans une caserne de Perpignan (Pyrénées-Orientales).
Le corps de l'ancien légionnaire a été découvert sur son lieu de travail, un local de recrutement de la Légion étrangère dans une caserne, a précisé sur i>Télé le procureur adjoint de Perpignan, Luc-André Lenormand, confirmant une information de RTL.
Il a laissé une lettre dans laquelle il déclare "qu'il n'est pour rien dans la disparition de sa fille Allison et son épouse Marie-Josée", a précisé le magistrat.
Le parquet de Perpignan avait ouvert vendredi une information judiciaire pour donner davantage de moyens aux recherches.
Face aux soupçons qui commençaient à peser sur lui, Francisco Benitez avait déjà clamé son innocence dimanche dans une vidéo adressée à Paris Match, affirmant: "Allison, c'est toute ma vie".
"Beaucoup de choses me passent par la tête, je tiens, je tiens, mais je suis à la limite d'exploser", précisait-il, avant de remercier les proches de sa fille et de sa femme, qui mènent les recherches.
Marie-Josée Benitez, 53 ans, et Allison, 19 ans, candidate à l'élection de Miss Roussillon, n'ont plus donné signe de vie depuis le jour de leur disparition, le 14 juillet.
La mère et la fille avaient quitté leur domicile à pied avec leurs valises et sans explication, selon le père, en cours de séparation d'avec son épouse.
Les enquêteurs ont toutefois constaté que leurs cartes de paiement et leurs téléphones portables n'avaient pas été utilisés depuis la date de la disparition.
Les deux femmes auraient envoyé des messages évoquant un départ pour Toulouse, mais l'exploitation des caméras de vidéosurveillance, à la gare notamment, n'a rien donné et aucune trace de leur passage n'a été trouvée dans cette ville.
De même, l'appel à témoins lancé par les policiers n'a rien donné.
Guillaume Serries, édité par Gérard Bon