Le meurtre d'Alexia Daval sera reconstitué en juin

"La reconstitution du meurtre d'Alexia Fouillot (nom de jeune fille d'Alexia Daval, ndlr) se déroulera en juin prochain en présence de l'auteur présumé du meurtre", déclare une source proche du dossier.

Le meurtre d'Alexia Daval sera reconstitué en juin en présence de Jonathann Daval, poursuivi pour "meurtre sur conjoint", à leur ancien domicile de Gray-la-Ville, en Haute-Saône, puis dans le bois où le corps de la jeune femme avait été retrouvé, d'après une source proche du dossier.

"La reconstitution du meurtre d'Alexia Fouillot (nom de jeune fille de la victime, ndlr) se déroulera en juin prochain en présence de l'auteur présumé du meurtre, du magistrat instructeur, des enquêteurs de la gendarmerie et des avocats des parties", a-t-on précisé de même source.

Le corps d'Alexia Daval, une employée de banque de 29 ans, avait été découvert le 30 octobre 2017, en partie calciné, dans un bois, non loin de son domicile. Après avoir avoué une première fois le meurtre de son épouse en janvier 2018, Jonathann Daval était revenu sur ses aveux en juin, avant de reconnaître de nouveau, le 7 décembre suivant, l'avoir tuée.

Reconstitution dans les bois d'Esmoulins

"Les différentes phases de cette reconstitution commenceront de nuit", a-t-on encore indiqué de même source, sans préciser la date exacte de la reconstitution. "Dans un premier temps, Jonathann Daval sera amené au pavillon du couple pour y être interrogé par le magistrat instructeur et les enquêteurs sur les circonstances et le déroulé de la soirée" du meurtre. 

"Puis, dans la matinée, l'ensemble des parties prenantes se transportera sur l'autre scène de crime, dans le bois d'Esmoulins, là où le corps d'Alexia Daval avait été retrouvé partiellement brûlé", toujours selon cette source proche du dossier.

Détenu à la maison d'arrêt de Dijon, Jonathann Daval encourt la réclusion à perpétuité. S'il a reconnu avoir porté des coups qui ont entraîné la mort de sa femme, il a nié être l'auteur du début de crémation du corps.

Salomé Vincendon avec AFP