La justice refuse la fermeture des échoppes de la "jungle" de Calais

Le tribunal administratif de Lille a débouté ce vendredi la préfecture du Pas-de-Calais de sa demande en référé de fermeture des commerces informels installés dans le camp de la "jungle" de Calais, selon le texte de la décision communiqué à la presse.
"Des lieux de rencontre apaisés"
Dans son ordonnance, le juge estime que "les préoccupations exprimées par le préfet du Pas-de-Calais sont tout à fait compréhensibles" mais que "les conditions d'urgence et d'utilité requises" par la loi "ne sont pas remplies pour faire droit" à sa demande "que soient expulsés les gérants des 72 structures de vente illégales recensées" sur le site.
Le juge des référés Jean-François Molla ne conteste pas que ces commerces "ne bénéficient d'aucune autorisation administrative" et que "certaines structures (....) ne respectent pas les règles sanitaires les plus élémentaires".