L'humoriste Laura Calu violemment agressée avec son compagnon à Paris

L'humoriste raconte, dans une vidéo publiée sur Instagram, l'agression dans laquelle sont petit ami a été passé à tabac et à perdu plusieurs dents.

Dans une longue vidéo publiée ce mardi en story Instagram, l'humoriste Laura Calu raconte la terrible agression dont elle a été victime, avec son petit-ami. Les faits se seraient déroulés à Paris, près de leur domicile, dans la nuit de vendredi à samedi. 

Il était deux heures du matin, lorsque la comédienne, qui rentrait chez elle avec son compagnon, a été insultée dans la rue. Comme son petit ami tentait de s'interposer, la situation a basculé.

"Je n’ai pas eu le temps de souffler que mon copain était en train de se faire assassiner devant mes yeux. Il y avait trois mecs au départ, mon mec était au sol, qui ont lynché mon copain à coups de pied très très fort dans la tête, très très fort contre les murs, contre des barres de fer...", explique-t-elle avant de fondre en larmes. 

"Ce mec nous a sauvé la vie"

C'est l'intervention d'un quatrième homme qui les a sauvés. "Mon copain était par terre en boule et se prenait des coups de pieds dans la tête, très, très fort. J'ai cru qu'ils allaient le tuer." Elle détaille que son petit-ami, couvert de sang, "a perdu ses dents entières avec les racines, ses dents de devant."

Un homme sorti "de nulle part" leur a alors porté secours: "il me pousse (...) il a aussi soulevé mon copain, nous a mis hors de danger, nous a raccompagnés un peu sur la route (...) ce mec nous a sauvé la vie."

Ensemble, ils se sont réfugiés dans le hall de leur immeuble et appellent les secours. Un voisin retrouve l'une des dents. Les pompiers les prennent en charge. Laura Calu accuse, dans sa vidéo, les policiers d'être restés inactifs et de ne pas s'être lancés à la poursuite des agresseurs.

Elle poursuit le récit de cette nuit cauchemardesque: les pompiers les ont emmenés dans un hôpital puis leur ont dit s'être trompés. La jeune femme et son compagnon blessé ont dû repartir, par leurs propres moyens, aux urgences dentaires. Une fois là-bas, l'unique dent retrouvée du jeune homme a été replacée "à l'arrache", et ils ont dû se rendre dans un autre centre le lendemain. Il était couvert de sang, et "on ne l'a pas nettoyé à l'hôpital". 

Laura Calu raconte également que lorsqu'ils sont allés porter plainte, la police leur a annoncé que l'enquête ne sera sûrement pas menée à terme. "Dans ce quartier-là apparemment ça arrive souvent, du coup c’est pas assez intéressant", avance la jeune femme. Elle regrette également que les policiers leur aient demandé de s'adresser aux commerces, éventuellement équipés de caméras de surveillance. "Donc le travail de la police, on doit le faire nous."

"Il y aura un meurtre"

L'humoriste, qui assure avoir "payé une psy de sa poche", le psychologue contacté par les policiers ne pouvant pas la recevoir avant le mois de juin, demande à être entendue:

"Le mec a essayé de tuer mon mec et il ne va rien se passer. Ça fait trois jours que je chiale, trois jours que ça va pas, qu’on se démerde par nos propres moyens, qu’on fait des allers-retours, qu’on dépense de la thune, qu’on n’est pas bien, qu’on a peur de sortir de chez nous (…) personne n’a rien fait."

"Cette story elle est pas pour moi", poursuit-elle. "Il faut absolument qu’on considère les agressions". "Dans quelque temps ce mec il insultera une autre fille dans la rue, peut-être que son mec s’interposera (…) au final il y aura un meurtre et il tuera quelqu’un (...) "On a failli nous tuer, on a évité un drame donc qu’est-ce qu’on doit faire pour qu’on s’occupe de nous, pour qu’on s’occupe des gens quand il y a des agressions dans la rue, pour qu’on foute des caméras dans les quartiers sensibles, qu’est-ce qu’on doit faire pour être surveillés, en sécurité? (...) pour que ça aille mieux dans les hôpitaux, pour que les flics s'occupent vraiment de nous et pour qu’on aille arrêter un mec qui a essayé de tuer des gens dans la rue?"

Actuellement en tournée, elle promet qu'elle assurera son spectacle de mercredi à Toulouse.

Benjamin Pierret