Kidnapping dans l'Allier: la fillette "ne décrit aucune atteinte sexuelle"

Une fillette a été brièvement enlevée dans la nuit de mardi à mercredi dans sa chambre, mais n'a pas subi d'agression sexuelle, selon nos informations.

La ville auvergnate de Bellerive-sur-Allier est sous le choc. Dans la nuit de mardi à mercredi, un homme s'est introduit dans une maison et a kidnappé une fillette de 5 ans dans sa chambre, en repartant par la fenêtre, laissée ouverte à cause de la chaleur. Emmenée plusieurs mètres plus loin jusque dans le jardin d'un voisin, l'enfant a finalement été relâchée par son agresseur, qui a réussi à prendre la fuite.

Joint par BFMTV.com, le procureur de la République de Cusset, Eric Mazaud, indique que "contrairement aux rumeurs qui courent, il n'y a eu d'agression sexuelle d'après le témoignage de la fillette et les résultats des expertises médico-légales. L'enfant ne décrit aucune atteinte sexuelle aux enquêteurs, et les analyses corroborent cette version", explique-t-il, ajoutant toutefois qu'il "peut parfois y avoir atteinte sans que cela ne laisse de traces". 

Un saut depuis la fenêtre du 1er étage

La petite fille, enlevée en pleine nuit alors qu'elle dormait profondément, souffre cependant "d'un hématome à la tête". "On ne sait pas encore précisément comment l'homme est rentré dans la maison. Il s'est rendu dans la chambre de l'enfant, au 1er étage, l'a attrapée, et l'a fait passer par la fenêtre, qui est tout de même située à une hauteur significative de 3 à 4 mètres. Cela explique la sensation de la fillette d'avoir été jetée par la fenêtre", poursuit le magistrat. Dans la maison, sa soeur et ses parents, présents durant l'enlèvement, n'ont rien entendu.

Le quartier, "très calme et résidentiel", n'a pas été "sujet à des cambriolages récemment, même si des recoupements sont en cours", indique Eric Mazaud. Pour retrouver le suspect, toujours en fuite, les enquêteurs doivent désormais "exploiter le matériel génétique, les bandes de vidéosurveillance de la ville, et auditionner certains témoins", qui ont entendu la fillette crier en pleine rue. 

Alexandra Gonzalez