Joggeuse découverte morte : traces d'armes blanches sur son corps

Le corps de la joggeuse retrouvée morte jeudi à Nîmes, porte plusieurs traces d'arme blanche, a affirmé vendredi la procureure de la République. « Rien ne peut confirmer l'hypothèse d'une agression sexuelle », a ajouté la magistrate. La police a lancé un appel à témoin.

La joggeuse découverte décédée à Nîmes est porteuse de traces diverses « d'arme blanche », a affirmé vendredi la procureure de la République, Laure Beccuau. Selon elle, malgré l'autopsie pratiquée vendredi, « rien ne peut confirmer l'hypothèse d'une agression sexuelle ». La victime, dont les vêtements étaient en désordre, est porteuse de traces diverses « d'arme blanche, entre autres », a précisé la magistrate au cours d'une conférence de presse à Nîmes.
Son corps a été massacré avec notamment des coups sur le visage et sur le cou, alors que deux pierres ainsi qu'une lame de cutter trouvées à proximité, pourraient bien être les armes du crime, a précisé une source proche du dossier. « Un cutter a été saisi parmi d'autres objets », a simplement commenté Laure Beccuau.

Appel à témoin

La disparition de la jeune femme, mère de trois enfants de 3, 6 et 9 ans, avait été signalée par son compagnon jeudi, qui ne l'avait pas vue revenir de son habituel jogging de l'après-midi. L'agression a eu lieu après 17h, sur le chemin des Sangliers dans le secteur de Courbessac, un paisible quartier résidentiel de Nîmes, derrière le cimetière, au pied de la garrigue, à quelques centaines de mètres de l'école de police et du centre de rétention.
L'enquête a été confiée au SRPJ de Montpellier qui a entamé des investigations visant l'entourage familial, ainsi que le voisinage, avec étude de la téléphonie et de la vidéo. De nombreux prélèvements ont aussi été effectués. Les policiers se sont également déjà penchés sur le fichier des délinquants sexuels, a-t-on appris auprès d'une source proche de l'enquête. En outre un appel à témoin a été lancé (04.67.99.35.97).

P.G avec AFP