Jacqueline Sauvage attend toujours de retrouver la liberté

Les avocates de Jacqueline Sauvage, Janine Bonaggiunta (à gauche) et Nathalie Tomasini (à droite), travaillant sur un autre procès, à Nancy, le 21 mars 2012. - Jean-Christophe Verhaegen - AFP
Jacqueline Sauvage patiente toujours. Condamnée en décembre 2015 à 10 années de prison pour avoir tué son mari violent, elle a bénéficié le 31 janvier 2016 d'une "remise gracieuse de sa peine d'emprisonnement" qui lui a permis "de présenter immédiatement une demande de libération conditionnelle, comme l'avait signifié un communiqué de l'Elysée, qui précisait également que le président de la République a voulu, face à une situation humaine exceptionnelle, rendre possible, dans les meilleurs délais, le retour de Mme Sauvage auprès de sa famille (...)".
La lenteur de la procédure judiciaire
Sauf qu'aujourd'hui, Jacqueline sauvage est toujours en prison. Elle qui espérait sortir mi-avril, devrait bénéficier d'une libération conditionnelle dès cet été, après une audience décisive fixée au 22 juillet prochain au tribunal d'application des peines de Melun, selon les informations de BFMTV.
En cause: la lenteur de la procédure judiciaire. Une demande classique de libération conditionnelle prend 6 à 9 mois, explique la procureure de Melun joint par BFMTV. Deux expertises psychiatriques sont nécessaires mais, comme partout en France, bon nombre de spécialistes manquent à Melun, ce qui ralentit donc un peu plus le processus.
Une mobilisation de soutien sans pareille s'était orchestrée autour de la libération de Jacqueline Sauvage, avec notamment la mise en ligne d'une pétition qui avait réussir à recueillir plus de 400.000 signatures.