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INFO BFMTV. Gironde: cinq hommes soupçonnés d'une tentative d'assassinat en garde à vue

Police judiciaire (illustration).

Police judiciaire (illustration). - AFP

Interpellés ce mardi 12 mars, les cinq hommes sont soupçonnés d'être en lien avec des tirs d'armes à feu sur le camion d'un barbier ambulant dans lequel se trouvaient deux personnes. Le mobile de cette double tentative d'assassinat serait lié au stationnement du véhicule, situé à proximité d'un point de deal.

Cinq hommes, âgés de 21 à 23 ans, ont été interpellés, au petit matin, ce mardi 12 mars, avant d’être placés en garde à vue dans les locaux de la division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS) du service interdépartemental de police judiciaire (SIPJ) de Gironde dans le cadre d’une information judiciaire ouverte pour "tentative d’assassinat en bande organisée".

Ils sont soupçonnés d’être en lien avec des tirs d'arme à feu sur le camion d'un barbier ambulant dans lequel se trouvaient un homme de 22 ans et son jeune frère de 13 ans, rue de l’Espéranto à Lormont, en proche banlieue de Bordeaux. Les faits remontent à la soirée du 23 novembre 2023.

Le camion situé à proximité d'un point de deal

Ce vendredi 15 mars, les auditions des suspects sont toujours en cours et peuvent durer jusqu’à 96 heures.

Au cours des faits, les deux victimes, qui n'avaient pas été atteintes par les tirs, avaient ensuite été aspergées de gaz lacrymogène par trois agresseurs, auteurs de trois tirs en direction du camion de barbier. Deux impacts de balle avaient été relevés sur la carrosserie.

Les agresseurs avaient rapidement pris la fuite au volant de deux voitures. Toujours selon nos informations, les perquisitions des domiciles des suspects ont permis la découverte d’un pistolet-mitrailleur de type Uzi, de 150 cartouches de calibre 9mm et de faux billets de 50€.

Selon les premières investigations, le mobile de cette double tentative d’assassinat serait lié au lieu de stationnement de ce camion, à proximité d’un point de deal et gênant le trafic de drogue. Sollicité, le parquet de Bordeaux a indiqué "ne pas être autorisé à communiquer sur ce dossier en cours d’instruction".

Stéphane Sellami