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Police-Justice

Haute-Savoie: la gendarmerie lance un appel à témoins après l'évasion d'un jeune de 17 ans

Le jeune homme, disparu depuis dimanche 24 décembre, était en détention provisoire depuis une semaine dans le quartier des mineurs pour un vol à main armée, selon la procureure de la République.

Le jeune homme, disparu depuis dimanche 24 décembre, était en détention provisoire depuis une semaine dans le quartier des mineurs pour un vol à main armée, selon la procureure de la République. - DENIS CHARLET / AFP

Le mineur, en détention provisoire depuis une semaine pour un vol à main armée, "est parti à pied" avec un poignet toujours menotté à la ceinture, selon la procureure de la République.

Un jeune de 17 ans, détenu à la maison d'arrêt de Bonneville, en Haute-Savoie, a profité d'un transfert médical pour s'évader, ce dimanche 24 décembre, et n'avait toujours pas été retrouvé lundi, selon le parquet d'Annecy. Un appel à témoins accompagné d'une photo du jeune homme a été publié sur les réseaux sociaux par la gendarmerie.

L'homme d'1m76 serait vêtu d'un maillot de l'Algérie vert et d'un pantalon de survêtement noir, précise l'appel à témoins. Les gendarmes invitent les personnes qui disposent d'informations à contacter le 0800 971 071.

Détenu pour vol à main armée

"Cela s'est produit vers 15h30 au moment du retour à la maison d'arrêt. Il venait d'être examiné [dans un centre hospitalier] et n'avait rien. Il a profité de l'ouverture de la porte coulissante du véhicule pénitentiaire pour que le conducteur s'installe afin de prendre la fuite", a expliqué à l'AFP la procureure de la République Line Bonnet.

Le jeune prévenu, en détention provisoire depuis une semaine dans le quartier des mineurs pour un vol à main armée, "est parti à pied dans une zone rurale, sans complice, pas armé et partiellement entravé avec un poignet menotté à la ceinture", a ajouté la magistrate.

Un "large dispositif" de gendarmerie a été immédiatement mis en place pour le retrouver avec l'appui notamment "d'un drone à vision thermique et de chiens renifleurs", selon la procureure. Une quarantaine de gendarmes étaient toujours mobilisés sur le terrain lundi.

E.B. avec AFP