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Police-Justice

Haute-Corse: la garde à vue d'un homme soupçonné d'être responsable des feux prolongée

Il est soupçonné d'être en lien avec les mises à feu près de Bastia.

Il est soupçonné d'être en lien avec les mises à feu près de Bastia. - AFP

L'individu est soupçonné d'être à l'origine de cinq départs de feu à Bastia qui sont désormais sous contrôle.

La garde à vue d'un homme, soupçonné d'être responsable de départs de feux dans la nuit de vendredi à samedi à Bastia (Haute-Corse), a été prolongée de 24 heures, a-t-on appris samedi d'une source proche de l'enquête. "Cet homme, né en 1962, conteste les faits qui lui sont reprochés", a précisé à l'AFP cette même source, ajoutant qu'"un témoin l'a reconnu visuellement" et que d'autres devaient encore être entendus.

Cet homme, "soupçonné d'avoir provoqué cinq feux", a été aperçu "non loin du point de départ du troisième feu, quelques minutes avant son interpellation à 01H00", selon des éléments de l'enquête. Le parquet envisage l'ouverture d'une information judiciaire pour des faits criminels de "destruction volontaire de bois, forêts, maquis (...) pouvant causer des dommages à autrui".

2000 hectares brûlés dans la nuit de jeudi à vendredi

Alors que l'île est en proie à des incendies importants sur le Cap Corse et en Balagne depuis près de 48 heures, les sapeurs-pompiers ont dû éteindre vendredi soir de nouveaux feux à Bastia, dont certains à proximité d'immeubles d'habitations. Depuis la nuit de jeudi à vendredi, plus de 2000 hectares de végétation ont brûlé dans le nord de l'île, et près d'un millier de personnes ont été évacuées vendredi soir avant d'y revenir samedi. Les soldats du feu poursuivaient leurs efforts ce samedi.

Depuis mi-juillet, le Sud-Est de la France et la Corse connaissent des incendies à répétition qui ont détruit plus de 7000 hectares de végétation. Plusieurs personnes ont été mises en examen ces dernières semaines dans les enquêtes relatives à ces incendies. Le dernier, un jeune homme soupçonné d'avoir provoqué 16 incendies à Istres et Fos-sur-Mer, dans les Bouches-du-Rhône, a été mis en examen vendredi et placé en détention provisoire.

J.C. avec AFP