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Police-Justice

GRAND ANGLE - Disparues de Perpignan: les aveux de Jacques Rançon relancent l'affaire

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C'est peut-être l'épilogue d'une des affaires criminelles les plus retentissantes des années 90: déjà mis en examen pour l'assassinat d'une des "disparues de Perpignan", Jacques Rançon vient d'avouer un deuxième meurtre barbare. Le spectre d'un tueur en série avait secoué la ville catalane à la fin des années 1990, avec la disparition de trois jeunes femmes dans des circonstances similaires et toutes près de la gare.

En septembre 1995, une lycéenne de 17 ans, Tatiana Andujar, avait été la première à disparaître dans le quartier. Elle n'a jamais été retrouvée. Puis, en décembre 1997, la trace de Mokhtaria Chaïb, une étudiante de 19 ans, avait été perdue. Elle était retrouvée atrocement mutilée sur un terrain vague le lendemain. Les seins et l'appareil génital avaient été prélevés de manière quasi-chirurgicale.

Et enfin, en juin 1998, Marie-Hélène Gonzales, 22 ans, disparaissait à son tour, toujours près de la gare. Son corps sera découvert 10 jours plus tard à la périphérie de la ville, le 26 juin 1998. Elle avait subi les même mutilations que Mokhtaria: ses parties génitales avaient été découpées, et elle avait aussi été décapitée, amputée des mains. Sa tête n'a été retrouvée que six mois plus tard dans un sac plastique.

Jacques Rançon, déjà mis en examen pour l'assassinat de Mokhtaria Chaïb, et emprisonné depuis octobre 2014, a avoué le meurtre de Marie-Hélène Gonzales alors qu'il venait d'être placé une nouvelle fois en garde à vue, lundi. Le quinquagénaire, au lourd passé de délinquant sexuel, a "spontanément" "reconnu être l'auteur de ce meurtre", a confirmé son avocat à la presse.

la rédaction