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Police-Justice

Gironde: violemment agressé il y a quatre ans, il meurt quelques jours avant le procès

Une information judiciaire a été ouverte au tribunal de Lille sur les conditions d'attribution du marché du grand stade de la ville. /Photo d'archives

Une information judiciaire a été ouverte au tribunal de Lille sur les conditions d'attribution du marché du grand stade de la ville. /Photo d'archives - REUTERS/Stéphane Mahé

Un homme avait été laissé pour mort le 1er juin 2019, sur un trottoir de Langon (Gironde), après une violente agression. Il est mort juste avant le procès de son agresseur présumé.

Jean-Luc Kraustieder souffrait de très lourdes séquelles, quatre ans après une violente agression, à Langon (Gironde), le 1er juin 2019. Il est mort la semaine dernière, dans la nuit de jeudi à vendredi, soit quelques jours seulement avant le procès de son agresseur présumé devant la cour d'assises de la Gironde le 2 octobre, rapporte Sud Ouest ce samedi.

"Il était dans un état végétatif pauci-relationnel. Il réagissait à quelques stimulations mais était totalement dépendant et pris en charge dans une institution spécialisée. Il était comme enfermé dans son corps. Son état s'est dégradé ces derniers mois, plus aucune communication n'était possible", a expliqué au quotidien Me Julie Ravaut, l'avocate des parents du jeune homme, parties civiles dans cette affaire.

Les charges pourraient évoluer

L'homme, âgé de 36 ans, avait été laissé pour mort sur un trottoir de Langon, après une agression "gratuite et d'une rare violence", a raconté Me Julie Ravaut à Sud Ouest. "La semelle de la chaussure de son agresseur était encore incrustée sur son visage, plusieurs jours après les faits", a-t-elle ajouté.

Sous contrôle judiciaire, l'agresseur présumé devait comparaître pour "tentative de meurtre" du 2 au 4 octobre. Mais le procès devrait être renvoyé et les charges pourraient évoluer. Une autopsie pourrait être pratiquée sur le corps de Jean-Luc Kraustieder afin de savoir s'il existe un lien entre l'agression et l'évolution de l'état de santé de ce dernier.

Clément Boutin Journaliste BFMTV