Gironde: un lycéen interpellé pour des menaces d'attentat contre son établissement

Le lycée Jacques-Brel à Lormont en Gironde a dû être évacué après des menaces d'attentat. - Google Streetview
C'est une nouvelle affaire de fausse alerte qui a visé un lycée de Gironde. Un élève de 17 ans, scolarisé au lycée professionnel Jacques-Brel à Lormont, a été interpellé mardi après le dépôt d'une plainte de l'établissement destinataire de menaces d'attentat, a appris BFMTV.com confirmant les informations de Sud-Ouest.
Un premier mail a été adressé à l'établissement jeudi 28 novembre dans lequel l'auteur menaçait de "faire sauter" ce lycée de Lormont, commune voisine de Bordeaux. La menace a été prise au sérieux puisque les élèves avaient été évacués et une levée de doutes avait été menée par les forces de l'ordre. Les menaces se répètent dans un second mail envoyé lundi matin. Là encore la sécurité avait été renforcée.
L'établissement et le rectorat avaient alors porté plainte.
Convoqué devant le tribunal
Des investigations ont été menées par la police judiciaire et ont abouti à l'interpellation d'un élève de 17 ans à Lormont mardi. Ce dernier a été déferré devant le parquet de Bordeaux mercredi après-midi et est convoqué devant le tribunal pour enfant le 29 novembre prochain. Dans l'attente, il a été placé sous contrôle judiciaire avec interdiction de se rendre au lycée Jacques-Brel, de porter une arme et avec l'obligation de respecter un couvre-feu à partir de 21 heures et jusqu'à 6 heures.
Ce choix procédural a notamment été fait en raison de l'entourage familial de ce jeune homme mineur qui se montre présent et soucieux de son encadrement. Ce dernier est toutefois déjà connu de la justice, les faits qui lui étaient reprochés ne lui avaient pas valu de condamnation, mais des alternatives aux poursuites.
Depuis la rentrée, une dizaine d'établissements de Gironde ont dû être évacués en raison de menace ou d'alerte à la bombe, comptabilisait Sud-Ouest. Selon les informations de RMC, plus de 160 établissements ont été visés par des fausses alertes à la bombe cette année, dont une soixantaine rien que depuis la rentrée.