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Police-Justice

Gironde: un homme condamné pour avoir filmé les corps de victimes d'un accident de la route

Une voiture de gendarmerie - Illustration.

Une voiture de gendarmerie - Illustration. - AFP

Un Libournais de 24 ans a été reconnu coupable et condamné ce lundi 24 juin à 6 mois de prison ferme. Il avait filmé les corps des quatre jeunes tués sur un accident de la route dans la nuit du 1er au 2 juin en Gironde.

La scène n'aurait pas dû finir sur les réseaux sociaux. Un homme de 24 ans a été condamné ce lundi 24 juin à six mois de prison ferme par le tribunal de Libourne, rapporte Sud Ouest. Le Girondin a été jugé coupable d'avoir filmé et diffusé des images des corps des victimes tuées lors de l'accident de la route qui avait coûté la vie à quatre jeunes hommes dans la nuit du 1er au 2 juin.

"On n’est pas là pour juger le responsable de l’accident mais celui qui a fait durer la douleur des familles", a lancé l'avocate de l'une des parties civiles, relayée par nos confrères. Le Libournais avait tourné des images sur l'application Snapchat avant de les diffuser.

"Atteinte à la dignité humaine"

Des faits qu'il a nié en boucle devant le tribunal, malgré sa présence avérée sur les lieux de l'accident selon les conclusions de l'enquête. Les policiers également présents ont décrit le jeune homme comme une personne qui "déambulait au milieu des corps et à qui il a fallu plusieurs fois demander de partir".

A 13 ans, ils saccagent leur école et filment la scène - "Ma femme est prof dans une école à Meyzieu, elle rentre une fois par semaine en pleurant.", Quentin, auditeur - 26/06
A 13 ans, ils saccagent leur école et filment la scène - "Ma femme est prof dans une école à Meyzieu, elle rentre une fois par semaine en pleurant.", Quentin, auditeur - 26/06
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L'homme de 24 ans avait été placé en garde à vue quelques jours après l'accident. Sa peine pour "diffusion d’un message susceptible d'être vu ou perçu par un mineur à caractère violent ou de nature à porter gravement atteinte à la dignité humaine", a été aménagée en port d'un bracelet électronique.

Gabriel Baldi