BFMTV
Police-Justice

Gironde : un couple mis en examen pour séquestration et viol

La victime s'est échappée par une fenêtre

La victime s'est échappée par une fenêtre - -

Un couple de quinquagénaires d’Andernos-les-Bains, en Gironde, a été arrêté et mis en examen en milieu de semaine. L'homme et son épouse sont soupçonnés d'avoir séquestré et violé la petite amie de leur neveu, une femme de 20 ans qui a réussi à s'enfuir.

L’affaire, sordide, a été révélée par le quotidien Sud-Ouest ce vendredi. Un couple de quinquagénaires, sans antécédent judiciaire connu, a été arrêté et mis en examen mercredi pour séquestration, viols et agressions sexuelles a précisé le parquet de Bordeaux. L'homme a été incarcéré tandis que sa compagne, soupçonnée d'avoir filmé les viols, est en détention provisoire. Elle a sollicité un délai de quatre jours pour préparer sa défense et devrait passer lundi après-midi devant le juge des libertés et de la détention qui statuera sur son cas, a confié l'avocat de cette dernière, Maître Uldrif Astié.

Des viols à répétition filmés par l’épouse

Selon les premiers éléments, la victime, qui était en état de vulnérabilité psychologique, était hébergée depuis environ un an avec son petit ami dans le trois-pièces de l'oncle et de la tante par alliance du jeune homme. Selon le quotidien, la jeune femme aurait été très vite empêchée de sortir de l'appartement et aurait subi des viols à répétition. La victime a profité d'un moment d'inattention de ses geôliers présumés samedi dernier pour s'enfuir par une fenêtre. Elle a confié aux enquêteurs qu'elle dormait souvent sur un matelas placé au pied du lit du couple et qu'à de nombreuses reprises, elle aurait été forcée à avoir des rapports sexuels avec le mari, en présence de la femme qui assistait à la scène voire y participait.
Selon l'avocat de la femme mise en examen, sa cliente, sans emploi et qui perçoit une allocation d'adulte handicapée, soutient qu'elle était « sous la coupe » de son compagnon qui l'aurait notamment obligée à filmer les ébats.
Le petit ami, qui n'est pas mis en cause, dormait, lui, dans une pièce séparée, et n'aurait pris connaissance des faits que samedi dernier.

Claire Béziau, avec AFP