Gard : 5 membres d'une famille retrouvés morts

Lundi soir, le corps d’un homme, celui de sa compagne et ceux de leurs trois enfants ont été découverts par les pompiers à Garons, dans le Gard, tués à l’arme blanche. « C’est soi-disant le papa qui a égorgé ses enfants, sa femme, et lui-même », témoigne le maire du village sur RMC.

Que s’est-il passé dans ce petit pavillon récent d’un lotissement sans histoire de Garons, dans le Gard ? Le parquet de Nîmes, saisi de l’affaire, va devoir lever le mystère après la découverte, lundi en fin d’après-midi, des corps d'un couple et de leurs trois jeunes enfants par les pompiers qui intervenaient sur un début d'incendie dans la maison, alertés par des voisins. A leur arrivée, ils découvrent un adulte et un enfant déjà décédés, alors que les trois autres victimes, transportées à l’hôpital, meurent quelques minutes plus tard.
Le père, un chauffeur routier de 50 ans, et sa compagne de 40 ans, vivaient ici depuis plusieurs années avec leurs deux fils et leur fille sans jamais se faire remarquer. Selon les premiers éléments, il pourrait s’agir d’un drame familial. Le père aurait assassiné sa famille à l’arme blanche avant de se suicider.

« Des gens normaux, des Français moyens »

« Il y a cinq morts dans cette maison, c’est soi-disant le papa qui a égorgé ses enfants, sa femme, et lui-même », explique Alain Dalmas, le maire (DVD) de Garons, alors que la thèse doit encore être confirmée par les enquêteurs. « Je crois qu’il y en a un qui est à l’école maternelle, et les deux grands au collège, et le papa était chauffeur routier. Ils habitaient Garons mais n’avaient jamais eu à faire avec les services de police, avec qui que ce soit. C’étaient des gens tout à fait normaux, des Français moyens. Ça nous a fait un choc ».

« Un grand malheur dans le quartier »

Des Français moyens, c’est aussi ainsi que les décrit sur RMC Jean-Philippe Hugon, un des voisins de la famille qui les connaissait bien. « C’est vraiment étonnant. Pas d’agressivité, les enfants gentils, la maman douce et gentille, le papa aimable, on se prêtait les outils, il venait prendre l’apéritif. Rien qui ne pouvait laisser imaginer ce qu’il s’est passé. Des gens cools, pas emmerdants, pas chiants, rigolos, sympathiques ! On le voit à la télé et on ne pense pas que ça peut arriver à côté de chez nous, chez nos voisins qu’on voit tout le temps. C’est un grand malheur dans le quartier ».

Mathias Chaillot avec Amélie Rosique