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Police-Justice

Fusillade au lycée de Grasse: le suspect maintenu en prison

La fusillade au lycée de Grasse a eu lieu le 16 mars 2017. L'élève, principal suspect, est toujours en détention.

La fusillade au lycée de Grasse a eu lieu le 16 mars 2017. L'élève, principal suspect, est toujours en détention. - Valery HACHE / AFP

L'adolescent auteur d'une fusillade au lycée de Grasse (Alpes-Maritimes) le 16 mars 2017 qui avait fait cinq blessés, va rester en prison. Il est incarcéré depuis un an au quartier des mineurs de la prison de la Grasse.

Le lycéen de Grasse, auteur d'une fusillade qui avait fait cinq blessés dans son lycée il y a un an, le 16 mars 2017, va rester en détention provisoire, a-t-on appris ce jeudi auprès du parquet.

Incarcéré depuis un an

"La chambre de l'instruction a infirmé (contredit) la décision du juge des libertés et de la détention et prolongé la détention provisoire de Killian", a indiqué la procureur de la République de Grasse, Fabienne Atzori.

Mis en examen pour "tentatives d'homicide", cet élève sans histoires du lycée Alexis de Tocqueville avait fait irruption dans son établissement, déterminé à tuer une dizaine de camarades. Il est incarcéré depuis au quartier des mineurs de la prison de Grasse.

Né en novembre 2000 et fils aîné d'un conseiller municipal de sa ville, il avait 16 ans au moment des faits. Ses parents avaient consulté un psychiatre quelques mois auparavant, inquiets de sa propension à être attiré par les armes ou les films d'action.

Le sort incertain d'un éventuel complice

Le parquet attend maintenant "la décision du juge sur l'éventuelle prolongation de détention provisoire de l'autre personne mise en examen", un ami du lycéen, extérieur à l'établissement et soupçonné de lui avoir apporté les armes à l'heure du déjeuner.

Grâce au courage du proviseur qui s'était interposé et avait été blessé au bras, le pire avait pu être évité de justesse dans ce lycée accueillant environ un millier d'élèves.

La fusillade, qui a fait craindre une attaque terroriste aux premières minutes du drame, a constitué une première. La France avait jusqu'à présent été épargnée par les tueries commises dans des établissements scolaires que connaissent les Etats-Unis depuis les années 1980.

M. F. avec AFP