Fêtes clandestines: Castex demande à la justice des poursuites systématiques en cas de récidive

Devant l'Assemblée nationale ce jeudi, Jean Castex a annoncé le renforcement de la répression contre les organisateurs de fêtes illégales.
"Il sera demandé aux parquets de poursuivre systématiquement les auteurs de récidive portant sur l'organisation d'événements clandestins, susceptibles de mettre en danger la vie d'autrui", a déclaré Jean Castex aux députés, au lendemain des annonces d'Emmanuel Macron.
Mise en danger de la vie d'autrui
Actuellement, un participant à une fête clandestine écope d'une amende de 135 euros. Dans un télégramme envoyé aux préfets mercredi soir, Gérald Darmanin a demandé de poursuivre systématiquement les hôtes de festivités privées pour "mise en danger de la vie d'autrui", une infraction passible d'un an d'emprisonnement et de 15.000 euros d'amende.
Le ministre de l'Intérieur avait par ailleurs fait savoir mardi que le nombre de rassemblements festifs clandestins empêchés par la police depuis le 1er janvier était de 326.
Toutefois, "ces comportements ne doivent pas masquer la résilience et la haute conscience citoyenne de l'immense majorité des Français, partout sur le territoire", a tenu à souligner le Premier ministre.
De nouveaux sites interdits d'accès
Le Premier ministre a par ailleurs "demandé au ministre de l'Intérieur d'accroître le nombre de policiers et gendarmes affectés à cette tâche."
"Nous veillerons notament à ce que l'interdiction des rassemblements de plus de six personnes sur la voie publique soit respectée. La consommation d'alcool sur l'espace public sera interdite. Sur arrêté préfectoral et en lien étroit avec les maires, l'accès à certains sites propices à des rassemblements en extérieur, comme les quais, les berges, les places, pourra être interdit en fonction des circonstances locales", a-t-il ajouté.