"C'est monstrueux": une douzaine de chats retrouvés morts en deux semaines dans un village de l'Yonne

Une douzaine de chats sauvages ou domestiqués ont été retrouvés morts sur une quinzaine de jours à Sacy, dans l'Yonne, selon France 3. Les riverains sont inquiets et écoeurés par ces actes qu'ils ne comprennent pas.

Découvertes macabres dans un petit village de l'Yonne. À Sacy, en l'espace de deux semaines, une douzaine chats ont été retrouvés morts, potentiellement empoisonnés. "Cela concerne des animaux sauvages, mais aussi de propriétaires (chats domestiques, NDLR)", indique le maire Jean-Dominique Franck à L'Yonne républicaine.

"Depuis deux semaines, douze chats ont été retrouvés morts et on est sans nouvelle d'une petite dizaine dont on s’occupait. Je trouve cela dégueulasse", s'émeut Pascal Gabard, un habitant du village, auprès du titre de presse locale.

La piste de l'empoisonnement

"C'est monstrueux, je ne comprends vraiment pas", partage une autre riveraine à France 3. Elle raconte avoir retrouvé un animal mort, "la bave qui sortait de sa bouche".

"Les retrouver, ça m'a complètement retournée. C'était un vrai massacre", se souvient-elle.

Acte volontaire? Dégâts collatéraux d'une chasse aux nuisibles? L'ambiance s'est alourdie dans ce village d'à peine 200 âmes. Et les conclusions des expertises ne vont pas alléger l'atmosphère.

L'autopsie des services vétérinaires a révélé que, dans les estomacs des félins, ont été retrouvés "de nombreux granulés de couleur sombre", "cela est compatible avec l'ingestion d'un appât préparé et contenant un produit toxique."

Mais qui irait empoisonner les animaux du voisinage? Et pourquoi? Florine Waymel, une membre de l'association "Un chat, une famille", partage ses interrogations à la télévision locale.

"On ne sait pas pourquoi quelqu'un empoisonnerait ces chats", indique-t-elle. "C'est possible que ce soit un acte d'abord pour se débarrasser de rats ou de souris, mais c'est embêtant que ça finisse comme ça", raconte-t-elle. Plusieurs associations ont fait part de leur intention de déposer plainte.

Tom Kerkour