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Faits divers

Grenoble: un trentenaire mis en examen après la mort d'un jeune homme en sortie de boîte de nuit

Des policiers de la police judiciaire. (Image d'illustration)

Des policiers de la police judiciaire. (Image d'illustration) - Denis Charlet

Un homme de 31 ans a été mis en examen et placé en détention provisoire à Grenoble après avoir mortellement frappé un autre homme, âgé de 22 ans, à la sortie d'une boîte de nuit.

Un homme de 31 ans a été mis en examen et placé en détention provisoire à Grenoble après la mort d'un jeune homme frappé à la tête en sortie de boîte de nuit, dans la nuit de vendredi à samedi, a indiqué mercredi 14 août le parquet.

Le suspect est poursuivi pour "violences avec armes ayant entraîné la mort sans intention de la donner", a précisé dans un communiqué le procureur de la République de Grenoble Eric Vaillant.

Frappé à la tête avec une bouteille de protoxyde d'azote

Ayant demandé un délai aux juges des libertés et de la détention, il a été "incarcéré dans l'attente du débat contradictoire" qui aura lieu mardi 20 août "sur la poursuite de sa détention provisoire", a ajouté le magistrat.

Selon le quotidien régional Le Dauphiné Libéré, la victime, un jeune homme de 22 ans, aurait été "pris(e) à partie" dans une altercation à Grenoble "avec une ou plusieurs personnes", dont le suspect, alors qu'elle rentrait de boîte de nuit.

Frappé à la tête avec une bouteille de protoxyde d'azote sans pour autant perdre connaissance, le jeune homme avait réussi à "rentrer ensuite, en compagnie de ses amis, jusqu'au domicile de ces derniers" pour y dormir.

Quelques heures plus tard, il était retrouvé sans vie dans sa chambre par ses camarades. Son autopsie "aurait démontré" que le coup à sa tête "a causé son décès", selon le journal.

L'individu reconnu par un policier

Le travail des enquêteurs du SLPJ (Service local de la police judiciaire) a permis d'"identifier très rapidement le suspect (...) grâce à un rapprochement avec une autre affaire", a ajouté mercredi le procureur.

"Lors du visionnage des vidéos pour les faits de violence, un policier du SLPJ a reconnu l'individu pour l'avoir croisé la veille dans les locaux de l'hôtel de police. Il était alors en garde à vue" pour des faits d'outrage et de rébellion avant d'être "libéré avec une composition pénale (NDLR: mesure proposée par le procureur à une personne ayant commis une infraction, avant tout procès pénal et pour éviter le recours à celui-ci)", a-t-on précisé de même source.

Le suspect a été par la suite interpellé à son domicile mardi matin, selon le Dauphiné Libéré.

Jeanne Bulant avec AFP Journaliste BFMTV