Evasion Redoine Faïd : fouille générale à la prison de Sequedin

Une fouille complète de la prison de Lille-Sequedin a commencé tôt jeudi matin et devrait se poursuivre toute la journée, avec le concours des surveillants et en présence d'importantes forces de police. L'opération fait suite à l'évasion du braqueur Redoine Faïd.

Une fouille générale a débuté jeudi matin à la prison de Sequedin, près de Lille, cinq jours après l'évasion de Redoine Faïd.
Vers 6h, l'ensemble des 800 détenus de la prison ont été rassemblés dans les cours de l'établissement pour des fouilles au corps, pendant que leurs cellules étaient inspectées par une centaine de surveillants de prison.
Au moins 200 personnes de l'administration pénitentiaire, mais aussi d'importantes forces de police des Eris (équipes régionales d'intervention et de sécurité), ont été mobilisées pour cette fouille générale.
Les syndicats de l'administration pénitentiaire réclamaient cette fouille comme une condition préalable à la réouverture des parloirs de la prison de Sequedin : c'est par ce biais que Redoine Faïd a réussi à se faire la belle.

« Montrer qu'on réagit »

La fouille, qui a débuté jeudi matin tôt, devrait durer « une bonne partie de la journée », selon Etienne Dobremetz, délégué syndical Ufap-Unsa justice à la prison de Sequedin. L'opération vise selon lui à « montrer qu'on réagit par rapport à ce qui s'est passé samedi et à rassurer les personnels ».
Mardi déjà, une fouille ponctuelle a permis de découvrir un morceau d'explosif et un téléphone portable dans des toilettes de la prison, sur les indications d'un détenu auditionné dans l'enquête sur l'évasion de Redoine Faïd.

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Redoine Faïd, 40 ans, s'est évadé de la prison de Sequedin samedi matin après avoir pris en otages quatre personnes. Il est parvenu à s'échapper grâce à des explosifs et une arme introduits dans l'enceinte de la prison.
Le malfaiteur, qui est recherché par Interpol, fait l'objet d'un mandat d'arrêt européen

Alexandre Le Mer avec agences