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Femme se disant séquestrée depuis 2011: la garde à vue du mari va être prolongée

L'entrée de l'immeuble où une femme de 53 ans a affirmé être retenue et torturée par son mari depuis 2011, à Forbach (Moselle).

L'entrée de l'immeuble où une femme de 53 ans a affirmé être retenue et torturée par son mari depuis 2011, à Forbach (Moselle). - JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN / AFP

Un Allemand de 55 ans soupçonné de séquestration et de torture sur sa compagne a été interpellé lundi matin à Forbach (Moselle) et placé en garde à vue. La femme, âgée de 53 ans, affirme être détenue par son mari depuis 2011. Le procureur de la République de Sarreguemines, Olivier Glady, a fait le point sur l'enquête en fin d'après-midi.

L'ESSENTIEL

  • Le procureur de la République de Sarreguemines, Olivier Glady, a annoncé lors d'une conférence de presse la prolongation de la garde à vue du mari interpellé à Forbach. Lire la puce
  • Le magistrat a évoqué l'absence de "trace de sang" au domicile du couple et indiqué que la femme ne présentait pas de "fracture" après un scanner à l'hôpital de Metz. Lire la puce.
  • "Je pense qu'une démarche de prudence s'impose dans cette situation", a déclaré Olivier Glady. Lire l'article.

Ce direct est terminé

Ce direct consacré à la conférence de presse du procureur de la République de Sarreguemines sur la femme découverte à Forbach (Moselle) est terminé.

Les premiers éléments de l'enquête après la découverte lundi d'une Allemande de 53 ans se disant séquestrée depuis 2011 par son mari en Moselle semblent écarter une telle hypothèse.

L'homme, également allemand âgé de 55 ans, a été interpellé lundi à 6h dans l'appartement du couple à Forbach par la police et placé en garde à vue pour des faits de séquestration, viol aggravé et actes de torture et de barbarie, mesure qui a été prolongée en fin d'après-midi pour 24H, a indiqué le procureur de la République de Sarreguemines, Olivier Glady, lors d'une conférence de presse. Merci de nous avoir suivi.

Le procureur appelle à "une démarche de prudence"

"Le curseur semble susceptible de quitter la zone la plus critique et la plus effrayante du scénario initial", a déclaré le procureur.

"Je pense qu'une démarche de prudence s'impose dans cette situation", a-t-il ajouté. Lire notre article.

Le mari nie les tortures et évoque "la maladie de son épouse"

Selon les premiers éléments issus de l'audition du mari, ce dernier ne reconnaît pas d'actes de tortures, a assuré le procureur. L'homme interpellé a évoqué "une maladie de son épouse".

"Des contacts avec la CPAM ont été pris pour vérifier la réalité" d'une potentielle maladie, a ajouté le procureur, alors que des voisins avaient évoqué un potentiel cancer.

Pas de "banc de torture" ni de "carnet" décrivant des sévices, selon le procureur

Le procureur de la République Olivier Glady a tenu à démentir certaines informations autour de l'affaire.

"L'existence d'un banc de torture n'est pas avérée", a-t-il assuré, ni celle d'un "carnet" décrivant des sévices infligées à la victime présumée.

La présence de "grillages" au domicile de la femme serait par ailleurs liée "à la présence d'animaux domestiques". "L'idée d'une cage enfermant la personne n'est pas une présentation exacte", a ajouté le procureur.

Le procureur décrit un scénario qui "semble éloigner a priori une déclinaison de Barbe bleue"

"Le scénario semble permettre d'éloigner a priori le spectre d'une déclinaison de Barbe bleue", a expliqué le procureur de la République.

L'enquête ouverte des chefs de viol, séquestration et torture, est liée aux témoignages de la femme, a-t-il précisé.

Le procureur de la République annonce que la garde à vue du mari va être prolongée

La garde à vue du mari de la femme affirmant être séquestrée depuis 2011 à Forbach (Moselle) va être prolongée, a précisé le procureur de la République Olivier Glady.

Pas de "trace de sang" autour de la victime, le scanner ne révèle "aucune fracture"

"Aucune trace de sang n'a été découverte" par les policiers "dans l'environnement immédiat" de la victime présumée, a indiqué le procureur de la République Olivier Glady lors d'une conférence de presse.

"La femme, ayant été transférée à l'hôpital de Metz, a été vue par le biais d'une imagerie médicale qui n'a révélé aucune fracture", a-t-il ajouté. Par ailleurs, le corps ne présentait "pas d'ecchymose évidente" ni de "déshydratation".

Forbach: un homme soupçonné d'avoir séquestré et torturé sa femme

Bonjour à toutes et tous. Bienvenue dans ce direct consacré à la conférence de presse du procureur de la République de Sarreguemines, après la découverte d'une femme qui se dit séquestrée et torturée depuis 2011 à Forbach (Moselle).

Le magistrat s'exprimera à 17h30 depuis le tribunal de Sarreguemines.

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