Drôme : un collégien entre la vie et la mort après une bagarre

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Un collégien de 12 ans se trouve ce vendredi après-midi entre la vie et la mort, après une bagarre avec un camarade de classe. L'affrontement a éclaté dans l'enceinte de l'établissement scolaire, au collège Joseph-Bédier, dans la commune du Grand-Serre.
Les deux collégiens sont tous deux scolarisés en classe de cinquième. Les faits se seraient déroulés vers 12h50 dans la cour de récréation de ce collège « champêtre et tranquille », selon les termes d'Antoine Paganelli, procureur de la République à Valence.
Tombé à terre, l'élève a dit ne pas pouvoir se relever, puis a été pris de vomissements, avant de faire un arrêt cardiaque. Selon le procureur, le garçon a heurté un mur sous le choc du coup de poing de son camarade. C'est le cuisinier du collège qui le premier s'est porté à son secours en parvenant à le réanimer.
Le collégien aurait reçu un coup de poing, vraisemblablement sur la tempe. Héliporté de toute urgence au centre hospitalier de Lyon-Bron, il souffre d'un traumatisme crânien et son pronostic vital est engagé.
« C'était mon meilleur ami, il était à terre »
Souleymane, un ami de la victime, a assisté au drame. Il témoigne au micro de Gwenaël Windrestin-Barbe, envoyé spécial d'RMC sur place : « C'était mon meilleur ami, il était à terre. Apparemment, il se serait pris un coup de poing dans la tempe. Je n'en sais pas plus. L'hélicoptère est arrivé, il s'est posé en urgence, et là il est à l'hôpital de Lyon. Ca me flanque le moral un peu, souvent on allait ici jouer au foot, et savoir qu'il n'est peut-être pas tiré d'affaire, ça flanque le moral. Je l'aimais beaucoup, je tenais à lui et à l'heure qu'il est je n'ai pas plus de nouvelles... Je vais peut-être en avoir par les parents ».
Les deux enfants impliqués, des enfants sans problèmes, étaient « en très bons rapports » selon le procureur Antoine Paganelli, mais s'étaient « un peu chamaillés ces derniers jours ». La victime avait donné une claque sur la tête de son camarade, avant que ce dernier ne rétorque d'un coup de poing.
L'enquête a été confiée à la gendarmerie, dont plusieurs enquêteurs se trouvaient sur place, vendredi après-midi, pour entendre les témoins de la bagarre.