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Police-Justice

Drame familial à Marseille: deux morts, dont un bébé

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Un père de famille est décédé après s'être défenestré mardi de l'appartement familial à Marseille. Son nouveau-né a été retrouvé en état de mort clinique et la mère blessée de coups de couteau. Une dispute qui a mal tourné pourrait être à l'origine du drame.

Un père de famille est décédé après s'être défenestré mardi de l'appartement familial à Marseille, où son nouveau-né a été retrouvé en état de mort clinique et la mère blessée de coups de couteau, a-t-on appris de source proche de l'enquête. Selon les premiers éléments, l'homme, qui aurait eu 21 ans cet été, aurait porté deux coups de couteau à sa compagne avant de sauter du 7e étage de leur appartement du 3e arrondissement, selon une source proche de l'enquête.
La mère, était toujours entendue par les enquêteurs de la brigade des mineurs de la Sûreté départementale en fin d'après-midi. Selon ses premières déclarations aux enquêteurs, la jeune femme, qui va avoir 20 ans, a affirmé que son compagnon, après une dispute entre eux, avait étranglé leur bébé, né le 27 mars.

Après une dispute, le compagnon étrangle le bébé

« Compte tenu des traces extérieures, on penche pour un décès du bébé par strangulation, mais c'est à valider par les constations de l'autopsie », qui sera effectuée mercredi, a affirmé le parquet de Marseille. Les enquêteurs, qui n'étaient pas en mesure mardi soir de préciser le motif de la dispute à l'origine du drame, s'orientent vers le scénario décrit par la jeune femme, qui est « restée très vague durant son audition, sans doute à cause du choc subi », a-t-on précisé de même source.
Arrivés sur les lieux, les secours ont pris en charge l'homme, polytraumatisé et inconscient, ainsi que le nouveau-né, en arrêt cardio-respiratoire. « Malgré les soins prodigués, le nouveau-né et le père ont été déclarés morts peu après l'arrivée des secours », ont précisé les marins-pompiers de Marseille. La mère a été transférée à l'Hôpital Nord de Marseille pour des plaies superficielles.

Philippe Gril avec AFP