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Police-Justice

Double homicide barbare dans un petit village de l’Aude

Le village de Monze, dans l'Aude, est sous le choc.

Le village de Monze, dans l'Aude, est sous le choc. - -

Un couple a été massacré à Monze, près de Carcassonne, à côté de la chambre de leur fils de dix-huit mois, retrouvé indemne. Pour l’heure, le mobile est un mystère.

Le paisible petit village de Monze (Aude), 200 habitants, à vingt minutes de Carcassonne, est sous le choc. Personne ne s’attendait à un crime d’une sauvagerie inouïe, dont a été victime un "couple tellement tranquille" et "parfaitement intégré" selon un témoignage rapporté par Le Parisien.

Les corps de Loïc Cariou, un commercial de 50 ans, et sa femme Géraldine, dix ans de moins, ont été découverts dimanche en fin de matinée dans la chambre conjugale par la propriétaire de la maison qu’ils louaient depuis deux mois. Dans la pièce adjacente, leur bébé de 18 mois, indemne dans son berceau. Quelques traces de sang ont été retrouvées sur sa couche par les techniciens de l’identité criminelle.

Selon le vice-procureur de la République de Carcassonne, Philippe Romanello, "les blessures relevées sur les corps témoignent de la violence des coups qui ont été portés avec plusieurs armes blanches", mais il s’est refusé "par respect pour la famille des victimes", à confirmer les détails parus dans la presse jusqu'à présent au sujet de ce qui apparaît "à l'évidence" comme un double homicide.

Différentes armes blanches

Selon Le Parisien, le médecin légiste a relevé près d’une cinquantaine de blessures sur le corps du mari, gisant à côté du lit une flèche plantée sous le bras. Géraldine a subi le même sort, l’un de ses doigts a été tranché. Les armes du double crime: différents couteaux, mais aussi une machette ou une feuille de boucher.

Les Cariou avaient reçu des amis samedi soir pour un barbecue et le drame a eu lieu dans la nuit de samedi à dimanche, ou tôt dimanche matin. Mais une source proche de l'enquête citée par Le Parisien assure que cette soirée n'a "aucun lien" avec le massacre. Tout va être examiné dans la vie de ce couple originaire du Finistère, apparemment banal, formé depuis une dizaine d’années autour d’une passion commune: la musique. Les enfants issus des précédentes unions (deux pour Géraldine, et deux pour Loïc) ont été entendus hier.

Une cellule d’enquête de cinquante personnes à plein temps a été ouverte, rejointe par la section de recherche de la gendarmerie de Montpellier. Pour l’heure, aucune piste n’est écartée, sauf une: celle des cambrioleurs – rien n’a disparu.