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Meurtre de Lola: un extrait vidéo de la garde à vue de Dahbia Benkired diffusé au procès

Ce croquis réalisé au tribunal de Paris le 17 octobre 2025 montre Dahbia Benkired lors de son procès pour le viol et le meurtre, accompagnés d'actes de torture, commis il y a trois ans sur Lola.

Ce croquis réalisé au tribunal de Paris le 17 octobre 2025 montre Dahbia Benkired lors de son procès pour le viol et le meurtre, accompagnés d'actes de torture, commis il y a trois ans sur Lola. - Photo de Benoit PEYRUCQ / AFP

Ce vendredi 17 octobre s'ouvre devant la cour d'assises de Paris le procès de Dahbia Benkired. Cette jeune femme de 27 ans est jugée pour avoir violé, torturé et tué Lola, 12 ans, le 14 octobre 2022 puis d'avoir transporté son corps dans une malle. Elle encourt la réclusion criminelle à perpétuité.

L'ESSENTIEL

  • Le procès de Dahbia Benkired s'est ouvert aujourd'hui devant la cour d'assises de Paris. Elle est jugée pour avoir violé, torturé et tué Lola, 12 ans, dont le corps avait été découvert dans une malle en octobre 2022. Lire l'article
  • Lors de sa première prise de parole, l'accusée a exprimé des regrets à la barre. "J'aimerais demander le pardon à toute la famille, c'est horrible ce que j'ai fait et je le regrette", a dit l'accusée. Lire l'article
  • La personnalité de l'accusé, âgé aujourd'hui de 27 ans, est au cœur de ce procès. Décrite comme "manipulatrice", Dahbia Benkired a été déclarée apte à être jugée. Lire l'article
  • "Je n'accepterai jamais": la mère de la jeune Lola s'était confiée dans une lettre deux ans après la mort de sa fille. Lire l'article

L'audience est suspendue

L'audience est suspendue pour la journée. Ce direct consacré au procès Dahbia Benkired est terminé. Celle qui est jugée pour le meurtre de la jeune Lola a déclaré ne "pas se reconnaître" lors de la diffusion de sa garde à vue.

Celle qui encourt la réclusion criminelle à perpétuité a demandé "pardon" à la famille de Lola au début de l'audience: "c'est horrible ce que j'ai fait et je le regrette".

Le procès reprend lundi, merci de nous avoir suivi sur BFMTV.com.

"Je ne me reconnais pas": l'accusée s'exprime après la diffusion de son audition

L'accusée s'exprime après la diffusion d'elle en garde à vue.

"Je me suis dit que j'étais folle, que ce n'était pas moi", lance la jeune femme. "Je ne me reconnais pas."

En garde à vue, Dahbia Benkired a dit vouloir faire "un barbecue" avec la malle

Au cours de sa garde à vue, le policier lui a demandé ce qu'elle comptait faire de la malle où la jeune enfant a été découverte.

"Je comptais en faire un barbecue et le manger avec une sauce mayo-samouraï", lui avait répondu Dahbia Benkired.

"Pas un être humain, mais un fantôme": les mots de Dahbia Benkired durant sa garde à vue

Durant sa sixième audition, Dahbia Benkired a dit qu'elle avait "cru voir un fantôme" en voyant Lola, se sentant menacée. "Pour elle, ce n'était pas un être humain, mais un fantôme", expose le policier.

"J'ai toujours voulu être policier": le passage aux aveux de la suspecte en garde à vue

À la barre, le directeur d'enquête explique comment il est parvenu à obtenir des aveux de Dahbia Benkired.

"Elle regarde les photos, et elle me dit: 'j'ai toujours voulu être policier'. Je me dis que c'est le moment, on y est", détaille-t-il.

L'homme lui propose d'être policier, de faire équipe avec lui. Il lui explique le travail des enquêteurs.

"Je vois qu'elle jubille, qu'elle sourit. Elle me demande si je n'ai pas une tenue", poursuit-il. Elle n'en aura pas.

"Et là, on va obtenir des aveux circonstanciés pendant 30 minutes" sur le meurtre, le couteau, les ciseaux qu'elle a utilisé pour mutiler l'adolescente. Elle confirme aussi l'avoir abusée sexuellement.

"Ni chaud, ni froid": un extrait vidéo de la garde à vue de Dahbia Benkired diffusé au procès

Un extrait vidéo de la garde à vue de Dahbia Benkired est diffusé au procès.

On y entend la jeune femme dire "encore" pour visionner les photos du corps de la jeune Lola présentées par le policier. Elle n'a affiche aucune expression. Elle fixe les photos sans rien dire.

"Ca te fait quoi?", lui demande le policier. "Ni chaud, ni froid. J'ai déjà été violée, j'ai perdu mes parents", lui répond Dahbia Benkired.

"Elle s'est faite violer?": la réaction de Dahbia Benkired en garde à vue après avoir visionné les photos de la jeune Lola

Le directeur d'enquête revient sur l'interrogatoire de la suspecte en garde à vue. Il explique avoir montré des photos de la découverte du corps de Lola pour tenter de lui arracher des aveux.

"Je lui montre la première photo, je la regarde. Il y a un silence total dans la salle. Elle regarde la photo et là, elle va me regarder dans les yeux et dire: 'encore'", explique-t-il, la décrivant comme "détachée".

"Je comprends qu'elle veut voir d'autres photos. Je lui en montre une autre et elle me sort: "'et elle s'est faite violer?'."

L'enquêteur revient sur sa première rencontre avec Dahbia Benkired en garde à vue

L'enquêteur revient sur sa première rencontre avec Dahbia Benkired, 24 ans, en garde à vue.

"Je suis de suite interpellé par son jeune âge", explique-t-il. "Je me présente et je suis saisi par son regard saisissant. Elle me regarde droit dans les yeux, elle tient le regard."

A cet instant, la suspecte n'est pas encore passée aux aveux. Quand il lui dit qu'une jeune fille a été torturée, tuée, que son corps a été retrouvé dans une malle et qu'elle est soupçonnée d'être l'auteur, la jeune réagit.

"J'ai l'impression qu'elle prend conscience car elle dit: 'ah oui c'est grave'", ajoute le directeur d'enquête.

Du scotch et un cutter découverts dans le sous-sol de l'immeuble

Le directeur d'enquête explique que du scotch et un cutter sont retrouvés au sous-sol du bâtiment où le corps de la petite Lola a été découvert.

Ce scotch correspond à celui retrouvé sur les différentes parties du corps de la jeune enfant.

"Dès qu'on arrive, on sent que c'est le chaos": le directeur d'enquête revient sur la nuit du 14 octobre 2022

Le second directeur d'enquête revient sur la nuit du 14 octobre 2022, et la découverte du corps d'une jeune fille dans une malle 40 rue Hautpoul.

"Une particularité, dès qu'on arrive, on sent que c'est le chaos. On va se rendre compte que la famille est sur place et qu'une première enquête est diligentée pour 'disparition inquiétante'", explique-t-il.

Il s'agit de la famille de la jeune Lola qui n'est jamais rentrée du collège.

Le directeur d'enquête poursuit en disant qu'il savait qu'en étant saisi, il avait affaire à un dossier criminel.

Le second directeur d'enquête est à la barre

Le second directeur d'enquête est à la barre.

"Je m'attendais à ce qu'elle s'en veuille": le directeur d'enquête revient sur l'attitude de l'accusée lors de son interpellation

Le commissaire de police revient sur l'interpellation de l'accusée et son attitude, au lendemain du meurtre de Lola.

"Je m'attendais à ce qu'elle s'en veuille, qu'elle se sente coupable", explique-t-il. "À aucun moment elle montre un signe de regret", poursuit-il.

Une attitude qui lui fait avoir des doutes. "J'ai été étonné, j'ai cru qu'on s'était trompé."

Il pointe aussi les mensonges de l'accusée. "Elle a beaucoup menti pendant ses auditions."

La famille de Lola revient dans la salle d'audience

La famille de Lola revient dans la salle d'audience. Elle avait quitté la pièce avant, et pendant, la diffusion des photos du corps de la petite fille.

Des photos de la victime diffusées, la famille quitte la salle

Des photos du corps de Lola sont diffusées au procès. Certaines parties civiles ont décidé de quitter la salle d'audience.

La mère et le frère de la jeune fille sont restés dans la salle avant de la quitter.

Drogues, "prostitution"... L'accusée raconte son parcours

Interrogée sur sa personnalité, Dahbia Benkired affirme que, à l’époque des faits, elle fumait jusqu’à 20 joints par jours. Qu’elle avait été violée par son cousin, qu’elle se prostituait, qu’elle avait aussi été prostituée par son ex-petit ami et par sa tante.

"Combien de personnes vous ont prostitué… Ça commence à faire du monde ?", a demandé le président, songeur.

"Tout ça, ce n’est pas arrivé comme ça. C’est la prostitution qui m’a amené à faire des trucs de malade. Je me suis dit le jour de mon jugement, j’allais tout dire", s'est plus tard justifiée l'accusée.

Des vidéos de l'accusée diffusées au procès

Plusieurs vidéos de caméra de vidéosurveillance sont diffusées au procès. On voit d'abord Lola puis l'accusée entrer dans le hall d'entrée de l'immeuble le jour des faits.

Les images de Dahbia Benkired sortant avec la malle et deux valises de l'immeuble 1h37 plus tard sont également diffusées. Sans que l'enfant ne soit à ses côtés.

L'accusée a dit vendre "un rein"

Le 14 octobre 2020, un homme s'est présenté auprès d'effectifs de police. Il a expliqué qu'il avait vu sortir une femme de la résidence par la rue Manin, et que cette dernière était "lourdement chargée".

"Elle va lui dire qu'elle a des choses de valeur dans la caisse et que ça peut l'intéresser", explique le commissaire.

Dahbia Benkired et l'homme se rendent dans un café. L'homme et l'accusée vont discuter sur le contenu de la malle.

Il va lui demander ce qu'elle contient, elle va lui dire de regarder par lui-même.

"Il soulève le couvercle en couvrant sa main avec sa manche et il voit des vêtements, des draps. Il sent une forte odeur d'eau de javel", expose le commissaire. "Il va toucher, il va sentir quelque chose de mou et il va lui demander si c'est un corps", poursuit-il. "Elle lui dit qu'elle vend un rein."

Un vernis rouge et une taie d'oreiller mènent sur la piste de l'accusée

Dans la malle, une couverture recouvrait le corps de la jeune enfant. Une couette sur laquelle était inscrite la phrase "Time to sleep". Une taie d'oreiller de la même couleur et avec la même inscription est découverte au domicile de la sœur de l'accusé, où elle vivait.

Un vernis rouge est également retrouvé sur le buffet présent dans l'appartement. "On s'est interrogé car on a découvert des inscriptions rouges sous les pieds de la victime", explique le directeur d'enquête.

"On ne pouvait pas affirmer que c'était elle": le directeur d'enquête revient sur la découverte du corps de Lola

Le commissaire de police est de garde le 14 octobre 2022, lorsqu'il reçoit un appel pour lui signaler la découverte d'un corps dans une malle au 40, rue Hautpoul.

"J'ai appris qu'une collégienne avait disparu dans l'après-midi", explique le directeur d'enquête.

Sur place, il réalise les premières constations sur le corps de la jeune fille. "Son visage était entièrement masqué par du gros scotch. Ses deux mains étaient attachées de la même manière", poursuit-il.

"On a constaté une plaie au niveau de la mâchoire et du cou ainsi que deux chiffres peints sous les pieds de la victime: un 0 et un 1 avec une peinture rouge."

Lui et ses équipes dénombrent 18 plaies sur le corps de la jeune victime. "On a retiré le scotch du visage de la victime", explique-t-il. "Il était possible de savoir si c'était Lola Daviet, on ne pouvait pas affirmer que c'était elle."

Les policiers identifient "une plaie suturée sur le genou", un élément qui leur permet d'identifier le corps découvert comme étant celui de Lola Daviet.

"Je suis allé annoncer la mort de leur fille aux Daviet", dit le directeur d'enquête, ému.

L'audience reprend avec l'audition d'un des deux directeurs d'enquête

L'audience reprend avec l'audition d'un des deux directeurs d'enquête.

L'audience est suspendue

L'audience est suspendue. Elle reprend à 14h30.

L'accusée reconnaît avoir fumé jusqu'à 20 joints par jour

L'accusée reconnaît avoir fumé jusqu'à 20 joints par jour. Interrogée sur les effets que le produit stupéfiant lui procurait, elle explique qu'elle ne se souvenait plus de ce qu'elle faisait de ses journées.

"J'étais un peu perdue", dit-elle. "Je ne sais pas dire exactement ce que ça me faisait, mais ça me faisait du bien."

Elle dit s'être mise au cannabis après la rencontre d'un dénommé Mustapha qui lui procurait le produit.

Dahbia Benkired dit aussi avoir "arrêté même pas un mois" et avoir recommencé à fumer des joints "une semaine avant les faits". Interrogée sur sa consommation, elle dit ne pas fumer "comme avant, mais presque".

"Il me tapait jusqu'à ce que je saigne": Dahbia Benkired revient sur les violences de son père

À la barre, Dahbia Benkired revient sur son enfance et les coups qu'elle dit avoir reçus de la part de son père.

"Il me frappait beaucoup, il ne voulait pas que je sorte dehors", affirme-t-elle. "Il me tapait jusqu'à ce que je saigne du nez."

L’accusée, qui était visée par une OQTF, s’explique sur son refus de retourner en Algérie

En août 2022, l'accusée a reçu une obligation de quitter le territoire. Pourquoi n'est-elle pas retournée en Algérie?, l'interroge le président.

"Je voulais pas, je me sens libre en France. En Algérie, on a pas de vie. Il n'y avait pas de raison. J'ai fait mes études ici, j'ai grandi ici, j'ai toute ma famille ici. Je vais faire quoi là-bas?", répond-t-elle.

Dahbia Benkired s'exprime à la barre

Dahbia Benkired s'exprime à la barre après la déposition de l'enquêtrice de personnalité. Interrogée sur un souvenir qu'elle aurait conservé au plus profond de sa mémoire, elle évoque "un viol de [s]on voisin" à 14 ans. "J'ai eu ça et ça m'a marquée toute la vie", dit l'accusée de 27 ans.

Elle livre aussi un bon souvenir de moments passés en famille. "Quand on partait en vacances (...) quand je partais à la mer avec mes deux parents."

Elle parle aussi de ses relations avec ses deux sœurs. Enfants, "on était très attachées, on était toujours ensemble".

L'enquêtrice de personnalité indique que l'accusée a subi une agression sexuelle à 14 ans

L'enquêtrice de personnalité évoque à présent la sexualité de l'accusée.

"Elle évoque une agression sexuelle à 14 ans par un voisin", dit-elle.

Dahbia Benkired a également rapporté à l'enquêtrice de personnalité des "abus répétés" par ses tantes qui l'auraient contrainte à regarder des films pornographiques "pendant l'adolescence".

L'enquêtrice de personnalité à la barre

L'enquêtrice de personnalité est maintenant à la barre. Elle revient sur la jeunesse de Dahbia Benkired en Algérie. L'accusée lui a rapporté avoir subi des violences de la part de son père.

Elle arrive en France au début de l'âge adulte où elle parvient à poursuivre ses études jusqu'à l'obtention d'un CAP.

L'enquêtrice de personnalité revient également sur le décès du père puis de la mère de Dahbia Benkired en 2020, un an après. "Elle sera encore plus affectée par le décès de sa mère, qu'elle dit brutal", expose-t-elle.

Après la mort de sa mère, "elle dira avoir pris un mauvais chemin, avoir fait de mauvaises rencontres et avoir augmenté sa consommation de cannabis".

L'enquêtrice de personnalité précise que le parcours de l'accusé a "été difficile à retracer au regard du disours confus de l'intéressée".

La famille de Lola demande à l'accusée de dire "toute la vérité"

La mère et le frère de Lola demandent à pouvoir s'adresser directement à l'accusée pour lui demander à ce qu'elle dise "toute la vérité, rien que la vérité".

C'est le frère de Lola qui s'est tourné vers Dahbia Benkired.

"Je voudrais parler au nom de toute la famille, c'est-à-dire les cousins, les cousines (...) et bien évidemment mon père qui n'est malheureusement plus là à cause de la même personne", dit-il en larmes.

"On voudrait que vous disiez toute la vérité et rien que la vérité à toute la France et à nous. Merci."

"C'est horrible ce que j'ai fait": l'accusée exprime des regrets à la barre

Dahbia Benkired prend pour la première fois la parole après lecture des faits qui lui sont reprochés.

"Moi, j'aimerais demander le pardon à toute la famille, c'est horrible ce que j'ai fait et je le regrette", dit l'accusée.

Les causes de la mort de Lola abordées

Les causes de la mort de Lola sont abordées. Le décès "a été causé par asphyxie mécanique par obstruction du nez et de la bouche".

Selon les expertises médicales, Lola est morte après "une perte de connaissance, puis des convulsions" qui ont "entraîné un arrêt cardiaque quelques minutes plus tard", détaille le président.

Le président fait une présentation des faits reprochés à l'accusée

Le président de la cour d'assises fait une présentation des faits reprochés à l'accusée. Il revient sur la journée du 14 octobre 2022, sur la découverte du corps de la jeune fille, âgée de 12 ans, dans une malle dans la cour extérieure de sa résidence dans le 19e arrondissement à Paris.

Il aborde l'interpellation de Dahbia Benkired, âgée de 24 ans au moment des faits, puis l'enquête.

Le procès ne se tiendra pas à huis clos

Le procès de Dahbia Benkired ne se tiendra pas à huis clos, à la demande de la mère de la jeune Lola.

L'audience est ouverte, Dahbia Benkired dans le box des accusés

Le procès de Dahbia Benkired vient de s'ouvrir devant la cour d'assises de Paris.

Dahbia Benkired est installée dans le box des accusés. Vêtue d'un gilet noir et d'un t-shirt blanc, elle décline son identité.

Le corps de la jeune Lola avait été découvert dans une malle dans le 19e arrondissement

Le 14 octobre 2022, Lola Daviet, 12 ans, a été tuée dans un appartement de la rue Manin dans le 19e arrondissement de Paris. Son corps avait été retrouvé le soir même dans une malle, mutilé et torturé.

Les investigations avaient rapidement mené à l'arrestation de Dahbia Benkired. Le 18 octobre 2022, l'accusée avait reconnu devant la juge d’instruction avoir accosté l’enfant alors qu’elle rentrait de l’école: "Je l’ai ramenée avec moi, je l’ai scotchée et je l’ai tuée, et puis voilà."

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La personnalité de l'accusée au coeur du procès

La personnalité de Dahbia Benkired sera au coeur des débats aux assises. Cette Algérienne, âgée de 24 ans au moment des faits, disposait de son plein discernement, selon deux experts psychiatres qui l'ont examinée.

Elle a été déclarée apte à être jugée. Elle encourt la réclusion criminelle à perpétuité.

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Le procès de Dahbia Benkired s'ouvre devant la cour d'assises de Paris

Bonjour à toutes et tous. Bienvenue dans ce direct consacré au procès de Dahbia Benkired accusée d’avoir violé, torturé et tué la petite Lola Daviet, le 14 octobre 2022 à Paris.

Pour ce premier jour d'audience, l'enquêtrice de personnalité est attendue à la barre. La journée se poursuivra avec l'interrogatoire de personnalité de l'accusée et l'audition des directeurs d'enquête.

Dahbia Benkired encourt la réclusion criminelle à perpétuité.

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