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Police-Justice

Deux personnes interpellées après les violences de Saint-Aignan

La gendarmerie a interpellé deux personnes après les violences qui ont suivi la mort d'un membre de la communauté des gens du voyage à Saint-Aignan (Loir-et-Cher). /Photo d'archives/REUTERS

La gendarmerie a interpellé deux personnes après les violences qui ont suivi la mort d'un membre de la communauté des gens du voyage à Saint-Aignan (Loir-et-Cher). /Photo d'archives/REUTERS - -

ORLEANS (Reuters) - La gendarmerie annonce l'interpellation de deux personnes après les violences qui ont suivi la mort d'un membre de la...

ORLEANS (Reuters) - La gendarmerie annonce l'interpellation de deux personnes après les violences qui ont suivi la mort d'un membre de la communauté des gens du voyage à Saint-Aignan (Loir-et-Cher).

Le procureur de la République de Blois et le préfet du Loir-et-Cher devaient organiser une conférence de presse mercredi après-midi au palais de justice sur ce dossier, a indiqué le service de communication de la gendarmerie.

Une cinquantaine de personnes armées de haches et de barres de fer, certaines cagoulées, s'en sont pris violemment durant le week-end à la gendarmerie de Saint-Aignan à la suite de la mort d'un jeune de la communauté du voyage, tué par des gendarmes.

Luigi Duquenet, qui était âgé de 22 ans, avait été tué vendredi soir par balles après avoir forcé un barrage policier.

Lors des incidents, une salle de la mairie d'un autre village a été incendiée, ainsi que des voitures.

Dans un communiqué publié mercredi, Nicolas Sarkozy parle d'"événements d'une extrême gravité (...) marquant une escalade de la violence, en particulier envers les forces de l'ordre. Ces événements ne sont pas acceptables".

Le président de la République affirme que ces incidents "soulignent les problèmes que posent les comportements de certains parmi les gens du voyage et les Roms". Il annonce qu'il présidera le 28 juillet une réunion pour faire "le point de la situation de tous les départements et décidera les expulsions de tous les campements en situation irrégulière".

Le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, a annoncé mardi sur place que 300 hommes ainsi que deux hélicoptères resteraient déployés dans la vallée du Cher, où les tensions restent vives.

"Les gens du voyage ne sont pas au-dessous des lois et ils ne sont pas au-dessus des lois non plus", a-t-il dit.

Mourad Guichard, édité par Yves Clarisse