Des policiers en colère ont manifesté à Paris ce vendredi

Le cercueil ou la prison. C’est parce qu’ils estiment n’avoir pas d’autre choix que près de 300 policiers sont venus battre le pavé parisien. Depuis la mise en examen de leur collègue de Noisy-le-Sec pour homicide volontaire, ces fonctionnaires disent vivre dans la crainte. Mais au-delà de leur solidarité, ces policiers sont venus ici exprimer une colère plus globale à deux jours du second tour de la présidentielle. Les policiers ont désormais l’interdiction d’utiliser leurs véhicules de service et encore moins les sirènes durant leurs manifestations. Cela ne les empêchera pas de porter leurs revendications au prochain président, quel qu’il soit, devant toutes les préfectures de France, le 11 mai prochain.